(la rédaction du Nourjal présente ses plus plates excuses à monsieur P. ; en effet, un monumental oubli impardonnable des petites gens qui œuvrent dans l’ombre pour un salaire de misère et qui ont été virés dans la foulée a été commis dans le numéro spécial du « Nourjal du linceul » ; la rédaction a donc décidé de consacrer un numéro spécial à monsieur P. ; en vous remerciant)
Monsieur P. est né le 17 décembre de l’an de grâce 19xx. Immédiatement, le gouvernement voulut voter une loi instituant le 17 décembre en tant que fête nationale. Un imbroglio politico-administratif aussi difficile à croire qu’inadmissible bouleversa l’agenda de l’assemblée nationale et le dossier connu sous le nom de « Code 17 P. » tomba dans les oubliettes de la république. Le peuple s’insurgea mais la répression fut sanglante.
Monsieur P. grandit sous les yeux émus de sa famille et sous le regard envieux de toutes les femmes du pays qui jalousaient la chance d’une mère d’avoir mis au monde un enfant si parfait. Ses boucles blondes, ses yeux océan, sa peau diaphane lui permettent de gagner haut la main le concours « Bébé Cadum ». Plus tard, il échouera d’un cheveu à l’élection de Miss France car il refusera les avances explicites de monsieur Foucault, mais de cet épisode, par pudeur, nous ne parlerons pas.
Les études sont une formalité pour ce cerveau hors-paire. Bachelier à neuf ans et demi, il est courtisé par toutes les grandes écoles de France. L’ENA, Polytechnique, Sciences-Po, la Star Academy, toutes le veulent. Cependant, monsieur P. a d’autres ambitions (oui, à neuf ans et demi, et alors ?). Lesquelles ? Justement, personne n’en sait rien, même pas la rédaction du Nourjal pourtant bien introduite dans les milieux autorisés.
Espion, escort boy, éminence grise, pape, médecin légiste, philosophe, charcutier-traiteur, astronaute, narcotrafiquant, blue bell girl, cuniculiculteur, tueur à gages, prof de maths, roi, thanatopracteur, meneur de revue, faussaire, gladiateur, chanteur de charme, ingénieur à Grenoble, taxidermiste, plongeur, terroriste, ramoneur. Le monde se perd en conjectures.
Mais peu importe au fond. Monsieur P. tient à son anonymat, respectons-le. Son grand âge lui octroie des prérogatives.
C’est avec émotion et au nom de tous les lecteurs du Nourjal, que je me permets de vous souhaiter un joyeux anniversaire monsieur P.
Pour votre cadeau, j’avais pensé à une Lamborghini, mais je vous sais éloigné des biens terrestres et davantage orienté vers la méditation transcendantale, par conséquent mes lecteurs et moi-même vous offrons la possibilité de continuer à profiter de la vie dans vos chères montagnes.
Non, mais sérieusement.
Gifnem29
Nota Bene : La rédaction du Nourjal signifie à son cher lectorat attentif qu’il lui sera impossible d’honorer tous les anniversaires de cette façon. En vous remerciant.
Chères montagnes ?! Ne nous égarons pas tout de même, les Monts d’Arrée sont tout au plus une colline.
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Monsieur P. est alpin. Mais chut…
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Aucune idée c’est qui mais je vendrais mon cul (pas cher) pour mériter un tel hommage (posthume, s’il vous plait)
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Je ferai une exception alors. Prévenez-moi dès que vous décédez.
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Des touyous, bien entendu… Elle est vieille comme mes robes, celle-là
…
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Bien joué.
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Que je suis ému! Si vous étiez blonde en mini-jupe âgée de 25 ans (et mignonne), j’aurais fait la distance pour vous faire la bise. Je me contenterai d’une virile poignée de main virtuelle.
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Je ne peux pas arranger grand chose, je ne rentre plus dans ma mini-jupe. Je me contente volontiers de la poignée de main virtuelle.
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Puisque la Lambo n’a pas trouvée preneur et que je suis très liée aux biens terrestres… tu peux me la garder au chaud (si c’est un 4X4 bien sûr !) car chez nous les montagnes en sont de vraies !
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Une Lamborghini 4X4… Pourquoi pas une deux pattes amphibie.
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Oui ou un pédalo tant que tu y es ! 😀 mais pour la grimpette en montagne c’est moins pratique…
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Il faut faire comme les Bretons, attendre patiemment l’érosion naturelle. 😉
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Bon alors pour la Lambo, c’est mort ?
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Désolé.
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Monsieur Gifnem29 vous qui devez être le propriétaire et le rédacteur en chef du Nourjal, vous êtes indigne des fonctions que vous exercez.
Lorsque je lis l’introduction de cet article, je constate avec colère que vous vous comportez avec vos salariés, si on peut les qualifier ainsi, comme un immonde salaud capitaliste. Non seulement vous les payez moins cher qu’un enfant chinois qui trime dans les usines de pays totalitaire mais, non content de les exploiter, vous les renvoyez pour un malheureux oubli qui, contrairement à ce que vous écrivez, est pardonnable.
Vos « salariés » sont avant tout des hommes et je vous rappelle que l’erreur est humaine et que nul n’est à l’abri d’en faire même vous tout rédacteur en chef que vous vous dites être.
Cet oubli aurait juste mérité un avertissement et, dans la foulée, vous auriez sorti un numéro spécial pour monsieur P avec vos excusas comme c’est le cas ici.
Mais non, vous avez traité vos minis-salariés comme des esclaves. Or, je vous rappelle que depuis un décret du 27 avril 1848, l’esclavage est aboli dans notre beau pays de France. Monsieur Gifnem29, vous êtes donc hors-la-loi.
J’espère que vos salariés vont déposer plainte aux prudhommes, assistés d’un bon avocat bénévole. J’espère que ce tribunal, outré par vos agissements infâmes et illégaux , vous condamnera à verser à chacun des salariés 12 mois de salaires équivalent à 3 SMIC nets par mois chacun, que vous serez condamnés à réintégrer tous ceux que vous avez outrageusement renvoyés et que le tribunal vous sommera de les payer au SMIC avec les heures supplémentaires tout en tenant compte pour certains de leur ancienneté.
Que justice soit rendu et fasse un exemple pour que tous les patrons comprennent qu’ils ne peuvent agir en tyrans mais qu’ils travaillent avec des salariés qui sont aussi des collaborateurs qu’ils doivent respecter.
Monsieur Gifnem29, je ne vous salue pas !
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J’ai suivi votre conseil. Après m’être auto-viré, je me suis auto-réintégré. Tout en multipliant mes émoluments par deux. J’ai ainsi évité de m’auto-traîner devant les prud’hommes.
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Bonne réaction ! Et qu’en est-il de vos collaborateurs ?
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Enterrés dans mon jardin.
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