Je ne sais pas vous, cher lectorat attentif, mais moi, parfois, je me demande.
Depuis quelques jours, il m’arrive assez souvent de visionner des vidéos d’un genre que je ne connaissais pas. Rien d’extraordinaire, mais un vrai shoot d’optimisme. Une forme de réconciliation aussi.
Dans le grand nord canadien, trois jeunes hommes font les andouilles sur un lac gelé lorsqu’il s’aperçoivent qu’un élan (enfin un truc avec des porte-manteaux sur la tête) et son petit sont bloqués au fond d’une tranchée pleine de neige. Ni une ni deux, ils se mettent à creuser, à la main, sans se soucier du danger représenté par ces animaux en panique et parviennent à les libérer. Prentone et son petit filent sans même leur offrir une bière.
Au pays sans nom, des pompiers démontent une gouttière pour y déloger un chat qui aurait dû faire confiance à ses moustaches. Ils useront même d’une scie circulaire pour sauver ce con de greffier qui filera sans laisser ses coordonnées.
Toujours aux USA, il existe un organisme spécialisé dans les secours aux bébêtes en difficultés. Une vidéo les montre en train d’extraire un raton-laveur d’une roue de voiture grâce à quelques litres d’huile, et ce, sans tenir compte de la délicatesse de la fourrure du chapeau de Davy Crockett.
Quelque part en Afrique, un éléphanteau est tombé dans un trou de boue et risque de se noyer. Les ouvriers d’un chantier voisin, au moyen d’un tractopelle, creusent une tranchée en pente douce pour extirper Dumbo de sa gangue. Maman éléphante, un chouia énervée, charge les hommes et les piétine en une infâme bouillie de terre et de sang (bon, en réalité, la mère est au bistrot mais il faut bien que je pimente mon propos sinon vous allez vous endormir).
Je n’ai ni confiance ni espoir en l’espèce humaine. Je suis certain qu’elle court à sa perte. Toutefois, il arrive que mes semblables m’émeuvent quand ils agissent totalement gratuitement, sans compter sur une rémunération ou une médaille.
Lorsque le raton-laveur a retrouvé sa liberté, l’espace d’une seconde à peine, on peut lire dans son regard de la reconnaissance pour ses sauveteurs. Et l’instant d’après, le sentiment évolue. Un mélange de reproche et de pitié. De l’anthropomorphisme vous dites ?
Non, mais sérieusement.
Gifnem29
Oui, mais pour quelques belles actions, combien d’exactions ? Ce qui est normal parait être bien dans un monde qui a perdu la tête, l’équilibre et donc son sens.
Bref : bon lundi ! 😉
J’aimeJ’aime
C’est vrai mais un peu de bonté ne fait pas de mal.
J’aimeAimé par 1 personne
C’est sûr !
J’aimeAimé par 1 personne
Rien sur un mauvais polar aujourd’hui ?
J’aimeAimé par 1 personne
Très drôle ! C’est moche de se moquer.
J’aimeAimé par 1 personne
🥺 je ne me moque pas, j’attendais le second sourire de la journée, celui qui me fait faire des économie sur les navets…
J’aimeJ’aime
C’est très bon les navets, surtout les navets nouveaux, dans la soupe.
J’aimeJ’aime