
Pas de chronique ce jour. La faute à un pavé formidable dont je vous parlerai vendredi.
J’en profite pour vous faire partager une découverte relativement récente. Thierry Bourcy, un auteur qui a tout compris.
Monsieur Bourcy a créé un personnage assez classique de flic. Son idée de génie est d’avoir plongé son héros dans l’horreur de la première guerre mondiale. Il y est soldat mais aussi policier. Il enquête sur des crimes particuliers au milieu du crime général. C’est une réussite absolue. Déjà, pour appeler son personnage Célestin Louise, il faut du brio, presque autant que le créateur d’Isdore Lune.
La lecture des romans de Bourcy a confirmé mon désir d’écrire. Il m’a montré une voie. Je ne me compare pas à lui, soyons réaliste. En revanche, je lui ai volé l’idée de la simplicité efficace, qu’il maîtrise à la perfection, et que je tente de suivre comme un mantra. Avant de le lire, je n’en pouvais mais des écrivaillons qui autoproclament leurs oeuvres « néo » quelque chose. Bourcy remet la boulangerie et le bureau de tabac au centre du village. C’est brillant, documenté, humble, bref, réjouissant.
Thierry Bourcy ne cherche rien de plus que de raconter des histoires, un peu à la manière d’illustres prédécesseurs (Leroux, Leblanc…) et il remplit parfaitement sa mission.
Précipitez-vous.
Non, mais culturellement.
Jourd’hu