Le sachiez-vous ?
La photographie (du grec photos, la lumière, et graphos, j’écris = j’écris avec de la lumière ; quelle poésie !) a été inventée par Nicéphore Niepce parce qu’il s’ennuyait, et parce que ses petits camarades se foutaient de sa gueule à cause de son prénom, surtout Aristide et Philémon. Le petit Nicéphore adorait croquer les personnes de son entourage, avec des fusains, sur son bloc-notes orange. Toutefois, son entourage avait un mal fou à se reconnaître sur ses croquis. Un jour qu’il montrait à sa mère un portrait de celle-ci, la femme, qui hésita un instant sur l’identité du garçonnet, lui asséna un « Cesse de perdre ton temps à dessiner des horreurs ! ». Vexé, Nicéphore se promit de concevoir une technique qui rendrait parfaitement l’anatomie des gens.
Quelques mois plus tard, il eut une illumination en passant devant un miroir. Il faut avouer que l’objet renvoyait une image assez ressemblante de sa personne. En plus moche, d’après lui. C’est alors que son cerveau se mit à fonctionner à grande vitesse et qu’il inventa la photographie, selon les principes suivants.
(par souci de concision, et afin de ne pas ennuyer son lectorat attentif, l’auteur de ce brillant article et ses collaborateurs ont préféré passer sous silence les détails techniques qui demandent un gros effort d’attention et de connaissances ; en vous remerciant)
Une fois la technicité mise au point, il conçut l’emballage qu’il nomma, avec perspicacité, l’appareil photographique. Certes un peu encombrant, il présentait l’avantage de cacher son vilain minois lorsqu’il appuyait sur le déclencheur, la tête dissimulée dans le machin avec son voile noir (oui bon, « machin » manque de précision mais malgré de longues recherches fastidieuses, je ne suis pas parvenu à trouver le nom de ce machin).
Nicéphore Niepce mourut d’ennui, pendu au téléphone avec l’administration, alors qu’il effectuait les démarches pour changer de prénom.
Au cours des décennies suivantes, les photographes firent en sorte de réduire les dimensions de l’appareil photographique afin d’en simplifier son utilisation. L’appareil rétrécit comme peau de chagrin, passant de la taille d’une contractuelle, à celle d’un horodateur, à celle d’un parcmètre, à celle (crotte, plus d’idées pour ma métaphore filée… tant pis) d’une boite à chaussures, à celle d’une chaussure, à celle d’une chaussure d’enfant, à celle d’une chaussure de Barbie (la poupée pas le tortionnaire nazi). Ce dernier exploit technologique est à mettre au crédit des soviétiques qui organisaient tous les ans, pendant la guerre froide, le concours de l’appareil photographique le mieux dissimulé. En 1971, Nicéphorovitch Galatozov gagna le prix grâce à un appareil greffé à même les amygdales du sujet espion. Il finit sa vie dans un goulag à développer des milliers de clichés d’œsophages, flous.
Non, mais sérieusement.
Gifnem29
Ou, comment avoir la plus grande collection de photographie d’œsophage ! bonne journée
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En fait moi je n’ai jamais vu d’oeufs aux phages, c’est comment ?
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Je te donne l’adresse du goulag si tu veux.
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Pourquoi le goulag ?
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Grrr… Tu as une mémoire de poisson rouge, mon article…
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🙀Rhoooo tu as raison, je n’ai pas relu.
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Je me pends de honte.
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Choisis une poutre très basse alors, genre 50 cm.
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Nicéphore ni ses faibles
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