Teddy Bear

Je ne sais pas si vous regardez les Jeux Olympiques, cher lectorat attentif, mais que ce soit le cas ou non, je vous propose une séance de rattrapage.

Notre Teddy « Gros Nounours » Riner national n’a pas gagné la médaille d’or. Donc, c’est un homme finalement, pas un cyborg. D’ailleurs, quand on le regarde bien, on se rend compte qu’il ressemble beaucoup à un être humain, si ce n’est son prénom ridicule. Il a perdu contre un assimilé Russe qui a lui-même perdu en finale. Tout ça pour ça. Franchement, le Popov aurait pu le laisser gagner vu qu’il va finir au goulag. L’autre jour, j’ai vu un documentaire sur Riner. Notamment ses entrainements. Comme il ne trouve pas de sparring-partner à sa mesure, il combat contre des hippopotames. Les bêtes vaincues, il les dévore au petit déjeuner.

Les joueuses de beach-volley sont toujours à moitié à poil. Je n’y vois aucun inconvénient si leur tenue est un choix. Or, voici quelques semaines, j’ai lu un article qui relatait qu’une paire de volleyeuses avait demandé la permission à la fédération internationale de beach-volley, de porter une tenue plus couvrante, un short en lycra, il me semble. Elles avaient demandé la permission ! Permission qui leur fut refusée ! Alors, quelqu’un peut-il m’expliquer comment, à l’heure du #metoo, des vieux barbons en costumes gris peuvent imposer à des jeunes femmes de s’exhiber en string pour pratiquer leur sport. Je m’érige rarement en juge, mais, cette fois, j’estime que ces vieux machins feraient mieux de soigner leur cholestérol plutôt que de se rincer l’œil, voire les deux, comme des pervers.

En natation, la nouvelle mode, c’est le double bonnet de bains. Pourquoi donc ? Mystère et boule de gomme. A l’arrivée les nageurs et geuses ôtent leur bonnet et hop, un deuxième bonnet strictement semblable mais sec apparait. C’est très curieux. D’autant plus que quelques grammes peuvent faire une différence d’un ou deux centième(s). Une nageuse française a même fait écrire « bonnet » sur son bonnet, histoire de ne pas mettre sa culotte sur sa tête, je suppose (oui, je sais qu’elle s’appelle Charlotte Bonnet, mais si on ne peut plus rigoler…). J’ai aussi remarqué que certains hommes ne se rasent plus le torse. Cette constatation m’en a rappelé une bien bonne. Mark Spitz, célèbre nageur, multimédaillé, arborait une moustache d’importance dont ses adversaires se moquaient. Pour s’amuser, il avait courir le bruit que son appendice pileux lui donnait un avantage aérodynamique. Quelques semaines plus tard, tous ses concurrents s’étaient laissé pousser la moustache.

Je ne peux vous parler des JO, sans en remettre une couche sur France Télévision. Outre que les commentateurs sont toujours aussi nuls, voire pire que nuls, le service public estime malin de diffuser du tennis, comme s’il ne nous gavait pas assez avec Roland-Garros (je n’aime pas le tennis, ça s’est vu ?). Je sais bien que le tennis est un sport olympique mais franchement, les JO ne sont-ils pas l’occasion de diffuser des sports pratiqués par des gens qui ne gagnent pas des sommes indécentes pour taper dans une balle ? J’ai bien compris qu’ils devaient amortir le salaire faramineux qu’ils versent à leur consultante belge (belge ! il n’y avait pas de française disponible ?) Justine Hénin. Ils diffusent les sports « mineurs » uniquement lorsque des Français sont concernés. C’est trop pénible sinon. Ou alors des sports collectifs qui durent des plombes. Je n’arrive pas à comprendre comment ils parviennent à transformer un si grand spectacle en fête de village franchouillarde.

Bien, je vous laisse, les épreuves de dressage de chevals commencent.

Non, mais sérieusement.

Gifnem29

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