Tropique de l’hermine

Le sachiez-vous ?

Etant donné que vous ne faites pas grand chose pour sauver la planète, à part Angélique bien sûr, les bouleversements climatiques ne vont pas tarder à nous tomber sur le coin de la figure.

Comme vous le savez, à chaque fois que vous allez en ouikène chez votre belle-mère au volant de votre 807, vous contribuez au réchauffement de la planète. Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que, si réchauffement il y a et il y aura, ce ne sera pas le cas sur l’ensemble de la planète.

Certaines régions connaitront un refroidissement, et notamment, la Bretagne (je préviens ceux qui seraient tentés de dire « bon, donc rien de nouveau », qu’ils seront soumis à la torture dite du « chouchen itza »).

L’explication est assez complexe alors accrochez-vous aux bras de votre fauteuil. Si la Bretagne bénéficie d’un climat tempéré, alors que d’autre contrées, sous la même latitude, supportent des hivers rigoureux et des étés étouffants, c’est grâce au Gulf Stream.

Le Gulf Stream est un courant marin qui s’écoule des Bahamas jusqu’au Groenland (à la louche hein ! Si vous voulez un cours de géo, allez sur Wikitruc). Or, il est scientifiquement prouvé que le réchauffement climatique entrainerait la disparition de ce courant marin, et, par un de ces hasards dont la nature a le secret, l’Atlantique Nord se refroidirait considérablement.

D’ailleurs, les premiers effets se font déjà sentir.

Je vous a déjà parlé de Jean-Luc, le phoque qui a posé ses valises juste en face de la maison de famille que j’occupe occasionnellement. Mais ce n’est pas tout.

Les agences immobilières brestoises notent une étonnante recrudescence des demandes de renseignements émanant des ours blancs. Ceux-ci n’en peuvent mais de vivre sur un glaçon qui ressemble de plus en plus à un apéricube, ils auraient donc décider d’investir une partie du parc locatif brestois. Pour l’instant, il n’est pas question pour les familles ourses d’accéder à la propriété, mais la municipalité réfléchit à la possibilité d’accorder à cette manne économique, des facilités afin de s’installer durablement dans le quartier de Saint-Martin, un brin délaisser par les nouveaux riches en quête de logements avec vue sur la rade. Les ours ne sont pas très à cheval sur le panorama depuis la terrasse.

Déjà les commerçants pensent à s’orienter vers cette future nouvelle clientèle. Soixante-sept poissonneries devraient voir le jour en 2022. D’ores et déjà, les boulangeries ne vendent plus de « pattes d’ours ». Les magasins de confection s’équipent en grandes tailles. Par ailleurs, les linguistes conseillent aux brestois de ne plus utiliser des expressions comme « avoir ses ours », « vivre comme un ours » ou « il ne faut pas vendre la peau de l’ours, ou alors très cher ». Enfin, les galipettes hivernales sur des descentes de lit imitant à l’imperfection nos chers plantigrades seront punies de bannissement vers l’Arctique, désormais caniculaire.

Non, mais sérieusement.

Gifnem29

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6 commentaires sur “Tropique de l’hermine

  1. Je note que dorénavant il est possible que le cheval, qui bien qu’écologiquement parlant soit au top mais quand même potentiellement émetteur de gaz ( ben oui, les vaches n’ont pas le monopole), ne soit pas conseillé pour la Bretagne si les ours ont choisi de s’y installer. Merci de nous avoir prévenus 😉

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  2. Ici il pousse en généreuse quantité de l’ail des ours. Jusqu’ici gratuit et à libre cueillette. Je peux vous en fournir une quantité raisonnable. Toutefois la cote en hausse de cette plante demandera quelques zéros sur le chèque. Mais bon c’est pour la bonne cause.

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