Nuit sans fin – Preston & Child

Nuit sans fin -Preston & Child – J’ai lu (L’archipel)

(je me vois dans l’obligation de cesser momentanément la série « La littérature dans les arbres » car il fait 31° dehors et j’ai peur de fondre ; en vous remerciant)

Il est bon, parfois, de faire confiance aux bonnes vieilles recettes, celles qui ne déçoivent pas. Preston & Child n’écrivent pas des chefs d’œuvre mais des romans parfaitement adaptés à mon petit cerveau peu exigeant en matière de style et d’anacoluthes. Un peu comme lorsque l’on enfile une paire de charentaises avant d’allumer sa pipe et de s’installer au coin du feu son chat sur les genoux pour profiter du doux crépitement des bûches dans l’âtre.

Mais il arrive que les charentaises soient trop petites, que le tabac soit âcre, que les bûches soient humides et que le chat vous plante ses griffes dans la cuisse parce qu’il est de mauvais poil.

« Nuit sans fin » est un très mauvais roman.

Preston et Child écrivent chacun de leur côté et se transmettent leur travail par mail. Malheureusement, ça commence à se voir. Ce roman comporte deux invraisemblances indignes de la maestria coutumière des deux compères, du genre qu’un correcteur appliqué n’aurait jamais laissé passer. Je suppose qu’il ont connu une panne d’internet.

Il me semble que les deux auteurs ont mangé leur pain blanc. Je vais beaucoup les regretter, et l’inspecteur Pendergast, haute figure de la littérature de divertissement. Toutefois, personne n’est à l’abri d’un retour de talent.

Allez les gars, au boulot !

Non, mais culturellement.

Jourd’hu

11 commentaires sur “Nuit sans fin – Preston & Child

    1. Première chose, il faut vérifier que c’est une enquête de l’inspecteur Pendergast (en général c’est écrit sr la couverture) car, selon moi, le reste de la production des deux zigues est moins bon et parfois assez mauvais (« Cauchemar génétique » est illisible). Je vous conseille de lire les bouquins dans leur ordre de sortie car P&C aiment à se référer à leur propres histoires (il me semble que le premier s’intitule « La chambre des curiosités »). Par ailleurs, il ne faut pas être trop tatillon sur de petites invraisemblances et accepter une légère dose de fantastique.
      Voilà, bonne journée.

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  1. ca alors !! voilà qu une critique d un mauvais polar va faire vendre ! tu devrais demander des royalties aux auteurs 🙂 merci pour ta visite sur mon blog j’ai explosé mon record de likes grâce à toi
    ps: et oû as tu vu qu il faisait 31 à l’ ombre ? ce nous c’est ambiance automnale…

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