
Pour adultes seulement – Philip Le Roy – Points (Au diable vauvert)
Trois tiers.
Le premier a failli me faire fuir. A la limite de l’indigeste. L’auteur se lance dans une intrigue qui se veut proche des « déglingués » étasuniens, mais il n’a pas les épaules. De plus, les invraisemblances, certes représentatives de ce type de roman, sont ici trop mal maîtrisées. Une jeune fille qui tient en respect des tueurs, même s’ils sont complètement cons, ça me taraude.
Mais j’insiste.
Et je fais bien. Le deuxième tiers est excellent, jouissif, totalement barré. Le Roy récupère son intrigue en acrobate du clavier. Les personnages sont truculents, les péripéties toujours aussi invraisemblables mais on s’en fout, un (léger) arrière-goût du « Livre sans nom ». Bref, bravo monsieur l’auteur.
Et patatras. Le troisième tiers n’est pas aussi mauvais que le premier, mais presque. A nouveau, Le Roy est débordé par sa propre histoire. C’est assez étrange d’ailleurs. Comme s’il avait voulu se débarrasser de son travail. Et surtout, surtout, non non et non. N’essayez pas de vous immiscer dans une culture que vous ne connaissez pas. Les passages chez les Navajos sont juste ridicules.
Franchement, c’est dommage. Je suis certain que Philip Le Roy a fait mieux depuis ce brouillon. J’irai vérifier.
Très mauvais titre, racoleur.
Non, mais culturellement.
Jourd’hu
vous avez été persévérant
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