
Double jeu – Jeff Abbott – Le Cherche midi
Le moins que je puisse dire, c’est que monsieur Abbott sait construire une intrigue à tiroirs. Comme beaucoup d’auteurs. Quitte à utiliser le mot une fois de plus, c’est efficace. Un brin attendu, mais pas trop. Une lecture divertissante.
Le bémol, il en faut bien un, concerne la traduction. C’est toujours délicat de critiquer une traduction lorsque l’on ne connait pas le texte original. Ce n’est pas impossible que l’auteur lui-même écrive avec ses pieds et que le traducteur, en grand professionnel, reste fidèle au style. Toutefois, jadis, j’ai lu « Panique » du même auteur, mais avec un traducteur différent. Je peux donc affirmer que ce n’est pas l’auteur qui est en cause. Comme je suis un grincheux impénitent, je rajouterai que les qualités de traductions se délitent avec le temps. Pour vous faire une idée, il suffit de lire le premier et le dernier livre(s) d’une longue série étrangère. En général, le traducteur n’est pas le même au bout de trente ans.
Je sais que c’est facile de critiquer. Mais si on expose son travail, il faut s’attendre à entendre des avis différents. Ce qui m’a gêné dans le texte français de « Double jeu », c’est la pauvreté du vocabulaire et les répétitions excessives, notamment celles des noms propres.
Si vous aimez les intrigues musclées, un peu premier degré et efficace, donc, Jeff Abbott est une illustration parfaite de ce type de littérature. Moi, j’aime bien.
Non, mais culturellement.
Jourd’hu
Merci pour la découverte belle plume 🙂 hésites pas à venir faire un tour sur mon site Intel-blog.fr et à t’abonner si ça te plaît 🙂
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