
A la bonne heure – Ed McBain – Omnibus
De temps en temps, un bon nettoyage neuronal s’impose. Lorsque l’on est un lecteur compulsif, il faut bien reconnaître qu’un nombre, non-négligeable, de mauvais romans passe entre nos mains. Pour contrer cela, il faut se ménager des niches de lecture sécurisée. J’en possède plusieurs, mais l’une de mes favorites consiste à me plonger dans un polar étasunien des années 50. Jamais de surprise, une forme immuable, une violence mesurée, pas de scènes sexuelles. Du cousu main.
Le 87è district et les inspecteurs Steve Carella, Meyer Meyer (le fils d’Enzo Enzo et Yéwéné Yéwéné sans doute), Bert Kling enquêtent sur du tout-venant. Du cambriolage de quartier, du meurtre crapuleux, de l’extorsion minable. C’est extrêmement reposant.
Ne vous méprenez pas, Ed McBain est un des dix douze plus grands auteurs du 20è siècle en matière de romans policiers.
Récemment, j’ai lu (dans le « Dictionnaire amoureux du polar », il me semble) que les auteurs de polars étasuniens des années 50 étaient très mal traités par les éditeurs français de l’époque. Censure, caviardage, voire totale réécriture. Inepte. La collection « Omnibus » propose de nouvelles traductions les plus fidèles possibles. J’adore ces bouquins. J’accepte volontiers que mon lectorat adoré m’en offre, d’ailleurs (aucune obligation, adresse sur demande ; en vous remerciant).
Non, mais culturellement.
Jourd’hu
» il faut se ménager des niches de lecture sécurisée. J’en possède plusieurs, mais l’une de mes favorites consiste à me plonger dans un polar étasunien des années 50″
Un bon Ed Mac Bain chaud, avec des sels parfumés pour moi, siouplé !
Bonne journée !
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pas polar américain (mais anglais, of course) mais je tenterais.
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