
La disparue de la cabine n°10 – Ruth Ware – Pocket (Fleuve Noir)
Ruth Ware lorgne sans vergogne du côté d’Agatha Christie et d’Alfred Hitchcock. Certes, elle n’arrive pas à la hauteur de ces maîtres du suspense mais elle s’en sort avec les honneurs. Elle se débrouille assez bien pour égarer son lecteur faisant en sorte que l’on soit persuadé de lire une sorte de « Shutter island ». Mais ce n’est pas le cas (oups spoil, désolé).
Ce qui est moins convaincant, ce sont les invraisemblances. Je sais que je viens d’écrire un pléonasme, mais je vous ennuie. Ce roman développe typiquement le genre d’intrigue qui ne tiendrait pas la route lors d’une seconde lecture analytique. Mais qui relit un bouquin pour en faire une étude analytique ? J’ai bien connu un vieux débile en fac dont c’était le passe-temps favori de décortiquer les bouquins pour en tirer des conclusions stupides. Il se vantait d’avoir lu « Les voyages de Gulliver » une centaine de fois, alors qu’une seule est déjà un exploit (je parle de la version intégrale avec le Japon et le pays de Houyhnhnms). Il nous enseignait la « Littérature comparée ». Une purge.
« La disparue de la cabine n°10 » est un roman honnête, sans plus. Ruth Ware n’encombrera pas les étagères de ma future bibliothèque.
Non, mais culturellement.
Jourd’hu
Un grand merci, je vois mes économies gonfler un peu plus chaque jour…
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En plus, je ne prends que 10%…
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