
La descente de Pégase – James Lee Burke – Rivages/Noir (Payot)
C’est plutôt agréable de retrouver Dave Robicheaux.
James Lee Burke est un héritier direct des auteurs de polars des années 50 aux Etats-Unis. Les intrigues sont assez simples, sans fioritures, mais sans concession. Son terrain de jeux est La Nouvelle-Orléans, les bayous, le sud profond. Rien ne fonctionne comme ailleurs en Louisiane. Les gens, la météo, la ville, les paysages, la musique, la faune, tout est particulier à la région. Burke en parle tellement bien qu’il faudrait me payer cher pour y mettre les pieds. Il semble que seuls les autochtones puissent s’adapter à ce pays.
La moiteur, les moustiques, les alcools locaux, les femmes fatales, les gangsters à l’ancienne ou pas, tout concourt à mettre en place l’ambiance idéale pour les enquêtes d’un flic aux méthodes peu classiques voire un peu hors limites. Robicheaux, s’il décline tous les clichés du policier en pleine déchéance, reste un enquêteur plaisant à suivre notamment dans sa quête de rédemption.
Burke n’est pas l’auteur le plus original de sa génération, toutefois sa sobriété d’écriture doublée d’une imagination prolifique, en fait, selon moi, l’un des cinq polardeux les plus intéressants à suivre dans cette chouette collection Rivages/Noir.
Non, mais culturellement.
Jourd’hu
oui, je vous rejoins, on a vraiment l’impression d’être là bas… tout en souhaitant ne pas y être
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