Je ne sais pas vous, cher lectorat attentif, mais moi, parfois, je me raconte.
Bien que je ne sois pas un grand voyageur, il m’est arrivé, dans ma jeunesse, au siècle dernier, d’explorer des pays exotiques tels que l’Ecosse, le Portugal, Malte (Malte c’est nul) ou l’Italie.
L’Italie, parlons-en.
Pour ceux d’entre vous qui n’ont jamais entendu parler de ce pays, sachez qu’on y trouve beaucoup de maison en ruines, des musées pleins de vieux tableaux tout poussiéreux et des marchands de glaces à la pizza. Les autochtones parlent une langue proche de la nôtre, avec des o et des i un peu partout. L’Italie est fanatique d »un sport assez étrange qui s’apparente au football, le calcio. En fait, c’est la même chose, sauf qu’on a le droit de tricher. Enfin, cas unique sur la planète, les Italiens ne parlent pas, ils crient.
En 199. et des brouettes, accompagnés de deux (ex) amis, nous avons décidé de louer un camping-car pour visiter la Croatie car, disait-on à l’époque, il y a de nombreuses filles toute nues sur les plages de l’Adriatique, et nous aimions beaucoup les plages. En réalité, en cours de route, nous nous sommes rendus comte que l’assurance du véhicule ne couvrait pas Zagreb et ses environs. De guerre lasse, nous nous sommes rabattus sur ce pays inconnu, l’Italie. Notre séjour n’était pas à but éducatif mais il était davantage tourné vers la découverte des traditions locales.
Un soir, à Florence, nous avons un peu abusé de l’alcool ritalien. La grappa. Nous avions garé notre bahut sur un parking que nous croyions surveillé H24, à tort. Mais n’anticipons pas. Nous déambulions dans la ville pour trouver une trattoria bien authentique. Nous arrêtâmes notre choix sur un établissement sis dans un petite ruelle, genre coupe-gorge, où nous commandâmes la spécialité municipale; le bistecca alla fiorentina. La moitié de notre budget y passa tant les prix étaient exorbitants. Pour nous venger, nous fîmes un sort à la bouteille de grappa, dont, curieusement, nous pouvions nous servir à discrétion. Lourde erreur. De la sortie du restaurant jusqu’au lendemain matin, je n’ai que très peu de souvenirs si ce n’est l’escalade fort périlleuse d’une fontaine.
Au réveil, nous eûmes une très désagréable surprise. Le parking n’était absolument pas surveillé durant la nuit. Trop dangereux. Nous avions été cambriolé pendant que nous dormions. Nous ne saurons jamais comment, mais, à l’époque, les voyous expédiaient du gaz soporifique dans les camping-cars afin de les dévaliser en toute tranquillité. Vu notre « double » gueule de bois, ce fut sans doute le cas…
(da continuare domani se lo desideri)
No, ma seriamente
Gifnem29
Encora, encora, signore !
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ce ne fut pas la dolce vita …cette nuit là 😎
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Pas vraiment non..
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Une petite réflexion: Pourquoi aller se faire cambrioler sur des parking italiens alors qu’il y a tout ce q
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Je voulais dire: tout ce qu’il faut à Avignon, Marseille, Lyon, Paris et dans une douzaine de capitales françaises!
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En effet, c’est un choix.
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