Clap de fin

12 novembre 2020, 12 novembre 2021

365 jours à écrire au moins un billet

(applaudissements)

Un travail de tous les instants

Des jours noirs des nuits blanches

(applaudissements)

Des fidèles fidèles

Quelques milliards d’ignorants

(applaudissements)

Un talent incomparable

Reconnu dans tout l’univers

(applaudissements)

« Inouï » Le Monde

« Insolent, transgressif, disruptif » Les Inrockuptibles

« Vade retro satanas » La Vie catholique

« Who ? » Washington Post »

« Xgrtekkkki frahhssv » La Gazette de Bételgeuse

(applaudissements)

Mais toute médaille a son revers

Tout talent s’essouffle

(applaudissements)

Et les sollicitations affluent

Les propositions croulent

(applaudissements)

Les fans en bas de chez moi

Les lettres enamourées

(applaudissements)

Le burn-out guette

L’écran blanc surgit

(applaudissements)

Place aux jeunes loups

Place aux ambitieux

(applaudissements)

Je ne vous oublierai jamais

Vous m’oublierez très vite

(reniflements)

Merci pour tout

Sauf pour l’argent

(rires)

A bientôt

Ailleurs

(pleurs)

Non, mais sérieusement

Gifnem29

(pour fêter dignement ce départ, un dernier geste, faites exploser mon compteur, record actuel 265 vues en un jour ; je compte sur vous ; en vous remerciant)

« – Papa ?

– Je travaille Ignace !

– Ben non tu pleures…

– Quoi ? Ca va pas non ! C’est une poussière dans l’œil. C’est de ta faute, t’as pas bien fait le ménage.

– Désolé papa…

– Non fiston, c’est pas grave. Va au lit Doudou. Papa t’aime.

– Moi aussi je t’aime papa. Bonne nuit.

– Bonne nuit mon amour. »

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46 commentaires sur “Clap de fin

  1. Un grand poète et sculpteur de chez nous a commis une énorme murale à Québec, capitale nationale des francophone de la province du même nom, qui dit ceci : Vous êtes pas tannés de mourir, bande de caves? Je ne sais pas pourquoi, cette phrase me revient à l’esprit ce matin, là, précisément. Au bonheur, compère blogueur!

    Aimé par 2 personnes

      1. Il ne vous plaît pas, mon y? Vous n’allez pas faire comme mon professeur de français en sixième année qui nous traitait de petits paysans savoyards parce que nous utilisions le y.

        Aimé par 1 personne

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