Je ne sais pas vous, cher lectorat attentif, mais moi, parfois, je me demande.
Il paraît que la « drogue du violeur » est de plus en plus courante dans les établissements de nuit depuis quelques années. La drogue du violeur ! Je n’en reviens pas.
Au-delà de l’acte immonde, je m’interroge sur les jeunes hommes qui pratiquent cette horreur. Comment peut-on en arriver là ? Comment garder confiance en l’espèce humaine en apprenant cela ?
J’ai beaucoup fréquenté les discothèques dans ma jeunesse. C’était l’époque bénie des boites de nuit. Dans la commune où j’habite en ce moment, dans les années 80, il y avait six night-clubs. Aujourd’hui, il n’en reste aucun. La Marina, le Théven, le Stop-Club, le Must, le Pacifique et mon grand favori, le Roxy. Chacun de ces établissements détenait sa particularité. Par exemples, vous alliez au Pacifique, paradoxalement, si vous aimiez la bagarre, au Stop-Club si vous possédiez une cravate ou au Must si vous étiez interdit partout ailleurs (il y avait un grand trou dans le parquet de la piste de danse, c’est vous donner une idée du nombre de danseurs…). Il valait mieux bien choisir sa destination.
En une dizaine d’années, j’ai entendu, voire vécu, un grand nombre de péripéties.
— une fusillade sur le parking entre le Pacif » et le Must (je n’y étais pas).
— la voiture d’Eddy Mitchell vandalisée sur le parking du Stop-Club (je n’y suis pour rien).
— une princesse russe complètement chtarbée.
— des marins-pêcheurs aux poches pleines de billets.
— des « after » interminables.
— et tant de moments inoubliables.
Mais jamais, jamais, je n’ai entendu parler de jeunes femmes molestées, voire violées. Attention, je ne dis pas « C’était mieux avant ». Ce n’était pas mieux lorsque l’on pouvait conduire ivre mort, lorsque les poings frappaient un peu trop souvent, lorsque les homosexuels se cachaient. Non, ce n’était pas mieux. Ce que je veux dire, c’est que les rapports femmes/hommes me semblaient plus sains. Je ne sais pas à quoi c’est dû. Je ne suis pas naïf, enfin, pas tant que cela, les problèmes existaient déjà. Mais les filles n’avaient pas peur des gars, beaucoup moins qu’aujourd’hui en tout cas.
De nos jours, des hommes (et peut-être même des femmes) se permettent de se servir des femmes comme dans un libre-service. Avec violence et drogue. Ce que l’on dit moins, c’est que, outre le viol déjà abject, le GHB n’est pas un bonbon inoffensif. C’est une substance qui peut provoquer des dommages dans l’organisme. Doublement abject, donc. Et je ne parle même pas des conséquences psychologiques pour les victimes.
Je ne suis pas juriste, je ne voudrais pas juger mes semblables. Je ne suis pas une oie blanche, j’ai des casseroles comme beaucoup de monde. Mais si on me demande mon avis pour punir ces salauds, je crains de perdre mon sang-froid.
Non, mais sérieusement.
Gifnem29
Bonjour.
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Bonjour aussi. Vous allez bien monsieur P. ?
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Mieux, puisque vous êtes de retour. Ma dépression et ma tentative de suicide sont derrière moi.
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Très bien. J’attends de pied ferme ma béatification.
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C’est comme moi : j’ouvre mes 2 yeux le matin maintenant, je ne suis plus mourrue du tout ! Merci Môssieur Jourdhu !
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[ Mais si on me demande mon avis pour punir ces salauds, je crains de perdre mon sang-froid.]
Ca ferait plutôt bouillir le mien si j’avais en face de moi ce genre de salaud à juger. Et quand mon sang bout , ses vapeurs me donnent des idées bizarres… plutôt gores… avec des boyaux qui volent au vent… comme dans les films d’horreur…
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Les boyaux qui volent au vent, c’est beau, c’est poétique…
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Ca dépend du sens du vent.
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… et puis il ne faut pas avoir beaucoup d’amour propre pour se servir de ça. Et après il doit devenir négatif.
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Ou peut-être, n’en parlaient elles pas. C’est aussi possible…
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Peut-être en effet. J’avoue ne pas avoir de réponse.
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On ne le saura jamais !
Mais c’est toujours important de se rappeler que ce n’est pas parce qu’on en parle pas, que ça n’existe pas. Les cris silencieux sont malheureusement bien nombreux.
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Je suis bien d’accord.
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il y 28 ans ( j’avais 35 ans) je faisais les vendanges dans le Beaujolais et je suis sortie pompette d’un bar pour rentrer dans le logement des vendangeurs, à pied dans la nuit noire; quand une voiture avec des gars s’est arrêtée. Un gars a ouvert la portière à l’arrière et m’a tirée par le bras, j’ai eu le réflexe de me dégager et de sonner à la porte en face de moi, les habitants ont ouvert et ils sont partis !
Une des peurs de ma vie et j’en ai eu d’autres du même style, mais j’ai eu beaucoup de chance …
Avant c’était pareil que maintenant 😉
Bonne journée !
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Vous m’en voyez navré. Pauvre de nous !
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Ah j ai eu peur avec ton Clap de fin … Mais je vous que tu es toujours en verve !
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J’essaye…
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Je vois
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?
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Je ne m étais pas relue veux coup je vois que au lieu de je vous que
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Ok (j’ai bien ri)
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