
Les émotions cachées des plantes – Didier Van Cauwelaert – J’ai lu (Plon)
Voilà un petit livre qu’il est bien.
DVC est un auteur singulier. Et j’aime ça. Bien qu’il soit assez prolifique, j’ai presque tout lu sa production littéraire. Presque parce qu’il s’est égaré pendant quelques ouvrages dans des considérations mystico-religieuses qui n’emportent pas mon adhésion.
Comme il existe l’art naïf, DVC représente, à mes yeux, la littérature naïve. Et ce n’est pas péjoratif, bien au contraire. Ses romans sont bourrés de bons sentiments sans verser dans l’indigeste qui guette les spécialistes de ce genre.
« Les émotions cachées des plantes » n’est pas un roman mais un petit précis écologique. DVC nous parle des plantes et de leurs émotions (bien foutu le titre hein ?). C’est passionnant. Toutefois, DVC est un grand rêveur, limite utopiste. Tout ce qu’il raconte est formidable, et illustré par des citations de scientifiques tout ce qu’il y a de plus sérieux. Il manque juste un avis contraire. Mais, à vrai dire, je n’avais pas envie de l’opinion de contradicteurs hargneux afin de demeurer dans cette bulle d’optimisme.
Sachiez-vous que les arbres se déplacent ? Que les champignons sont des messagers ? Que les plantes aiment les caresses ?
Non ? Alors précipitez-vous sur ce petit bouquin savoureux.
Et je repose ma question concernant le graviola.
Non, mais culturellement.
Jourd’hu
et bien sur, je parle à mes fleurs aussi
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Il faut, vous avez raison. Je parle bien plus à mes fruitiers qu’aux humains, mais ce ‘est pas totalement voulu.
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