Ce qu’il advint du sauvage blanc – François Garde

Ce qu’il advint du sauvage blanc – François Garde – Gallimard

Une histoire inspirée de faits réels. J’aime bien cette formule. Est-ce une histoire vraie ou un canevas de faits plus ou moins prouvés ?

Peu importe, c’est un très bon roman. Certes, la parenté avec « Robinson Crusoé » est un peu trop évidente, mais cela ne gâche pas le plaisir.

Suite à un concours de circonstances, le marin Narcisse Pelletier, 18 ans, est abandonné par son navire sur une plage du nord de l’Australie. Il va y rester 18 ans, recueilli par une tribu d’aborigènes. La force de monsieur Garde est de ne pas tout raconter par le menu. Les zones d’ombre sont nombreuses et le lecteur ne peut que conjecturer quant au sort du jeune homme. L’autre force du roman est de proposer deux points de vue. L’un en narrateur externe narre les premières semaines du naufragé sur sa terre d’adoption. L’autre, par le truchement de lettres écrites par celui qui fait office de chaperon lorsque Narcisse revient à la « civilisation ». Mais quelle civilisation ?

L’écriture est fluide, simple, comme si Gallimard s’était trompé en publiant le premier roman de François Garde.

Si vous aimez les romans d’aventure(s) dans lesquels les héros mangent des coquillages crus et des racines mal cuites, précipitez-vous.

Non, mais culturellement.

Jourd’hu

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6 commentaires sur “Ce qu’il advint du sauvage blanc – François Garde

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