Le sachiez-vous ?
Le drapeau breton s’appelle le Gwenn-Ha-Du (blanc et noir). Je vous en apprends des trucs, n’est-ce pas ?
Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que cet étendard n’a rien d’historique. Il a été créé au milieu des années 20 et fêtera donc, bientôt, son siècle d’existence, ce qui est très peu comparé au drapeau basque qui date du mésozoïque.
Les Breizhous, comme nous les appelons nous-mêmes, autrement dit les nostalgiques du FLB (cf article éponyme), de l’action de terrain et de l’utopie autonomiste, voire indépendantiste, ne se reconnaissent pas dans ce symbole qu’ils considèrent avec hauteur, bien qu’ils soient plutôt bas de plafond.
En revanche, la plupart des Bretons plus modérés, dont votre serviteur qui en possède un bien grand, adorent ce drapeau. Un peu trop même.
Il ne se passe pas une manifestation d’importance dans le monde sans que surgisse, tenu à bout de bras par un individu, le Gwenn-Ha-Du.
- Céline Dion qui chante les pieds dans la gadoue aux Vieilles Charrues, Gwenn-Ha-Du.
- les Quilapayùn en récital à La Paz en 1977, Gwenn-Ha-Du.
- un meeting de Hugo Chàvez à Caracas en 1997, Gwenn-Ha-Du.
- un discours de Hitler à Nuremberg en 1936, Gwenn-Ha-Du (information soumise à contestations car le drapeau n’apparait sur aucun document d’époque, mais il est de notoriété publique que certains nationalistes bretons épousaient sans vergogne les théories répugnantes des nazis).
- l’intronisation de Barak Obama à Washington en janvier 2009, Gwenn-Ha-Du.
- une réunion du Ku-Klux-Klan à La Nouvelle-Orléans en 1955, Gwenn-Ha-Du (dans ce cas précis, il semblerait qu’il s’agisse d’une tentative d’infiltration du Klan par le FBI, Front Breton contre l’Intégration).
- l’arrivée victorieuse de Florence Arthaud lors de la Route du rhum en 1990, Gwenn-Ha-Du (plus pour le rhum que pour les bateaux).
- un épisode du Muppet Show avec Dolly Parton en vedette en 1974, Gwenn-Ha-Du.
- Neil Armstrong aurait longtemps hésité entre la bannière étoilée et le Gwenn-Ha-Du lors de son petit séjour lunaire.
- le mur de mon appartement lorsque j’habitais Poitiers, tous ensemble, Gwenn-Ha-Du.
Des scientifiques payés à rien foutre (pléonasme ?) se sont penchés sur ce phénomène inexplicable. Il ressort de leurs réunions autour d’un latte avec spéculoos qu’ils n’en savent rien du tout, et, pour tout dire, ils s’en battent les steaks.
En vrai, ce drapeau est très joli. Et c’est suffisant.
Non, mais sérieusement.
Gifnem29
Dominique fait un commentaire la première et hop : Gwenn-Ha-Du !
J’aimeAimé par 1 personne
Ah ah, pas mal.
J’aimeJ’aime
Deuz ! 🙂 Et oui c’est vrai qu’on en apprend de ces trucs en vous lisant, allez bonne nuit, j’ai assez rigolé pour aujourd’hui
J’aimeAimé par 2 personnes
Je continue à croire que tu es mon clone d’esprit…
Voir, STP : Le coup du Dodo. Ernest Salgrenn. (bientôt dans toutes les bonnes librairies). Chapitre 14. « Et plouf… ! »
« Une créature plutôt surprenante, mi-homme, mi-korrigan, qui se drape du « Gwenn-Ha-Du » en toutes circonstances ! » et suite…
J’aimeAimé par 1 personne
« bientôt dans toutes les bonnes librairies », bonne nouvelle ou auto-ironie ?
J’aimeJ’aime
Je commande le mien sur=le-champ et je le brandirai bien haut à ma prochaine visite au Centre Bell (aréna local des Canadiens de Montréal, équipe de hockey légendaire)
J’aimeAimé par 1 personne
Avec la couverture XXL de mon bouquin svp.
J’aimeJ’aime