
La sentinelle de l’ombre – Robert Crais – Pocket (Belfond)
C’est le troisième roman de Crais que je chronique ici. J’ai découvert cet auteur assez récemment, et j’en suis fort content.
Pike et Cole sont des héros intéressants. Le style de Crais est direct, nerveux, sans fioritures, sans violence excessive, même assez pudique d’une certaine façon.
« La sentinelle de l’ombre » est, sans doute, est un peu moins réussi que les deux autres. Peut-être parce que le personnage de Joe Pike est pris en flagrant délit de faiblesse. Crais ne parvient pas à convaincre son lecteur que le bonhomme qu’il s’est évertué à tailler dans le roc le plus dur puisse se faire trimballer par un(e) vulgaire escroc.
Il n’en demeure pas moins que dans un certain marasme de la littérature noire, Robert Crais s’en sort avec les honneurs, notamment car il rend hommage à ses illustres prédécesseurs des années 40/50.
De quoi se réconcilier avec le polar US, si, comme moi, vous saturez à la lecture de ces romans interchangeables, sans inspiration, fades.
Tentez le coup.
Non, mais culturellement.
Jourd’hu