
Le cœur est un chasseur solitaire – Carson McCullers – Le Livre de poche (Stock)
Il s’agit du chef d’œuvre de l’auteur. Je suis bien content de l’avoir lu, mais je n’en lirai pas d’autres.
Cette littérature contemporaine étasunienne me laisse de marbre. C’est l’art d’écrire pour ne rien raconter. Enfin, pas grand chose. Toutefois, je reconnais, qu’en la matière, ce roman est plutôt une réussite. Le lecteur suit une galerie de personnages dont les destins se croisent. Il assiste aux bonheurs et aux drames de femmes et d’hommes peu servis par la vie. Les portraits sont brillants, mais cela ne me suffit pas.
Le rythme est volontairement lent, le style épuré. Ce n’est pas désagréable. Je me suis même attaché au « muet », le personnage le plus mystérieux, dont l’auteur, d’ailleurs, n’éclaire pas les ombres qui l’entourent, laissant au lecteur le soin d’imaginer.
Mon billet est assez paradoxal, je le confesse. Je ne parviens pas à réellement accrocher avec ces auteurs US, pétris de talent, certes, mais qui, selon moi, perdent de vue l’essence même de la littérature, c’est à dire, raconter des histoires.
MacCullers rejoint donc mon « enfer » personnel, avec un peu de regrets tout de même.
Non, mais culturellement.
Jourd’hu
Nous sommes plutôt d’accord…….je n’ai que peu de souvenirs de ce roman qui n’a pas vraiment laissé de traces dans ma mémoire (il est vrai que celle-ci n’est plus au top !)
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En effet, je vous avais lu, et nous sommes très proches dans notre analyse.
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j’ai beaucoup aimé ce livre …mais je n’en ferai pas un roman 😊
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Assez d’accord avec cet avis même si j’ai apprécié en son temps ce livre. ( Je me demande si ce n’était pas tout bêtement un effet de mode, car j’habitais à Paris.) Du coup j’ai eu l’audace d’enchainer avec Reflets dans un œil d’or, qui m’est tombé des mains à la page 30 et que je n’ai jamais ramassé depuis. Mais j’en garde un tas de bons souvenirs associés, un peu comme avec certaines chansons.
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