Je ne sais pas vous, cher lectorat attentif, mais moi, parfois, je me demande.
J’ai deux nouvelles.
Une mauvaise et une mauvaise.
Je me trouve actuellement dans un lieu étrange. Pour simplifier la description, cet endroit ressemble à une salle d’attente de médecin, mais ce n’en est pas une. Il manque l’affiche de 1995 indiquant que le traitement au gaz carbonique contre les verrues ne se déroule que les mercredis entre 9 heure et 11 heures.
J’étais chez le toubib cet après-midi, pour la dose de rappel. Bien que la piqueuse ne fût pas ma médecin traitant, tout s’est bien passé. Je captais la BBC, ma monnaie tenait parfaitement sur mon épaule et ma montre indiquait 27H64. Normal. Et puis, j’ai commis une imprudence, une sieste. La médecin m’avait prévenu pourtant. Après la dose de rappel, il ne faut surtout pas dormir, ni manger des pâtes bolognaises, ni regarder Hanouna à la télé.
La boulette.
Lorsque je me suis réveillé, je n’étais pas dans mon lit, mais dans cette pièce dont le sol ressemble à de la ouate et dont les murs mériteraient un bon coup de pinceau. Je suis seul. Une dame, sans âge, entièrement vêtue de blanc, est passée en coup de vent pour m’annoncer que ce serait bientôt mon tour. Mon tour pour quoi ? Je n’ai rien demandé moi. A moins que ce soit pour un tour de manège… J’en doute. J’ai voulu me lever et décaniller, sauf que le sol est tout mou. C’est vraiment bizarre. En plus, j’ai l’impression que les murs bougent. Et il fait une chaleur oppressante. Pour un dix janvier, c’est curieux.
Finalement, la femme est revenue. Elle m’a dit qu’elle était désolée, mais que la praticienne qui m’a injecté la dose s’était trompée. J’ai reçu un cocktail détonnant destiné à la belle-mère de la médecin qui voulait l’envoyer ad patres pour toucher un héritage et entrer en possession d’une jolie petite villa au Cap-Ferret. Je n’ai pourtant pas une gueule de belle-mère, si ? (regardez bien derrière mes livres)
Pas le bol…
Donc, les deux mauvaises nouvelles…
Tout d’abord, le purgatoire n’est plus ce qu’il était. On se croirait chez un dentiste azerbaidjanais. C’est aussi la crise dans les nuages.
Ensuite, Saint-Pierre est une aide-soignante de cinquante ans. Tout à coup, je me dis que cette découverte n’est pas forcément une mauvaise nouvelle. Ceux d’entre vous qui connaissent les joies d’un séjour à l’hôpital, comprennent ce que je veux dire (pour les autres, attendez un peu, ça viendra, et vous vous rendrez compte que les aides-soignantes sont, la plupart du temps, des chics filles, même les mecs).
Bon, je vais voir si je peux négocier un retour sur Terre, j’ai des pastilles Valda dans ma poche. Vous allez vous ennuyer sinon.
Non, mais sérieusement.
Gifnem29
Ce qu’il y a de bien c’est qu’on ne sait jamais si c’est du lard ou du cochon ! ( je parle pas de Saint Pierre aide soignant(e) …
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Du lard, je dirais.
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Je ris !!! 🙂
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😀
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Ah mais il faut même une négociation de course, vous êtes obligé de revenir nous expliquer la vie.
Sans blague !
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Je vais faire de mon mieux. Promis.
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Apparemment, on capte le Wifi là-bas ? Cool, c’était ma principale inquiétude ! Alors, bouge pas, j’arrive…
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Ok, à quoi vais-je te reconnaitre ?
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J’aurai deux grandes ailes dans le dos (et un blouson de moto).
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Ok, ça marche.
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