De soleil et de sang – Jérôme Loubry

De soleil et de sang – Jérôme Loubry – Le Livre de poche (Calmann-Lévy)

J’ai beaucoup lu de critiques laudatives du travail de monsieur Loubry, sur différents blogs. Alors, je me suis laissé tenter, et j’ai acheté ce roman, 8,20 euros.

L’histoire se déroule à Cuba ou Haïti, je ne sais plus, en Asie en tout cas. Un orphelinat bien glauque dans lequel des enfants différents ne sont pas en attente d’adoption, mais de viols (l’auteur n’utilise jamais le mot « viol », il choisit de ne pas s’étendre sur les horreurs commises par on ne sait trop qui ; j’avoue que la démarche me plaisait bien, elle évite de donner de l’importance à ces pourritures, mais, malgré tout, cette absence est déroutante). Un rescapé de l’époque décide de rendre la justice lui-même en s’inspirant de rites vaudous.

Rien de très nouveau. Un style assez quelconque. Des personnages trop stéréotypés. Un truc pas mal que je voulais tester dans un roman, le personnage principal meurt au bout d’un tiers du bouquin, ce qui fait qu’il n’est pas le personnage principal. Loubry aurait dû continuer dans cette veine. Je ne sais pas si un auteur a déjà exploré une intrigue dans laquelle le lecteur suivrait des héros, voire carrément des narrateurs, qui mourraient les uns après les autres. A chaque mort, hop, nouveau narrateur, qui décède quelques pages plus loin.

Je ne pense pas que « De soleil et de sang » soit le meilleur livre de Jérôme Loubry. Cette histoire n’en demeure pas moins un travail honnête qui ne casse, toutefois, pas trois pattes à une poupée vaudou (je me demande si je n’aurais pas dû éviter cette blague stupide, je sens comme un picotement dans la cage thoracique).

Non, mais culturellement.

Jourd’hu

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