Je ne sais pas vous, cher lectorat attentif, mais moi, parfois, je me demande.
Je n’avais jamais vu ce film. Franchement, il m’a remué.
Toutefois, j’ai eu l’impression de voir un documentaire sur des extraterrestres.
Il se trouve que j’ai exactement l’âge des protagonistes de ce long-métrage. Donc, techniquement, c’est ma génération. Certes je ne suis pas Allemand et il se peut que je sois issu d’une classe sociale différente, mais, tout de même, c’est troublant.
Si je ne connais beaucoup d’alcooliques dépendants, je n’ai jamais côtoyé aucun junkie. Quoique. En y réfléchissant un peu, je me souviens d’un certain nombre de camarades totalement accros au cannabis. La plupart, vingt, voire trente ans après, consomment toujours. En revanche, pas de drogués « durs » dans mon entourage. Quoique. J’ai entendu dire que la cocaïne circulait partout, au nez et à la barbe des forces de l’ordre. Au moins une ancienne connaissance se poudrerait le nez quotidiennement pour tenir le coup dans son boulot. En réalité, j’ai trop perdu les gens de vue pour être affirmatif.
Cependant, il y en a un que je n’ai jamais perdu de vue. Moi. J’ai essayé, de son vivant, c’est impossible. Sauf avec la drogue, peut-être.
Mon expérience avec les stupéfiants est assez minimaliste. Dans les soirées de ma jeunesse, le cannabis ou la beuh étaient présents sans constituer un passage obligé. J’ai donc tiré sur quelques pétards, mais relativement peu. Tout simplement parce que le bédo me rendait malade. J’ai insisté pourtant. Il n’y avait pas de raison que les copains planent alors que moi j’avais l’impression d’avoir un 38 tonnes sur le corps et un individu non identifié qui rigolait, stupidement, avec mon rire. Bref, j’ai vite laissé tomber. J’ai essayé la cocaïne une fois, en 1999, mais comme j’ai eu l’impression de sniffer du canard wc (comment pouvais-je connaître le goût du canard wc ? mystère et boule de gomme), je n’ai pas renouvelé l’expérience.
Concernant la prostitution, c’est encore plus simple. Je ne me suis jamais prostitué et n’ai jamais eu recours à l’amour tarifé. Sauf si l’offrande d’un malibu ananas, en juillet 1987, est considérée comme une rémunération avant de pratiquer l’échange de fluides. Je n’ai rien contre la prostitution, si elle est choisie et libre. En revanche, les proxénètes sont les êtres humains qui me révulsent le plus. J’ai déjà écrit ici mon étonnement face à l’indulgence, relative, des pouvoirs publics vis à vis de ces enfoirés de trafiquants de chair fraîche.
« Moi, Christiane F., droguée, prostituée… » est un véritable coup de poing dans la société, bien que le film ait quarante ans. A voir, vraiment.
Non, mais sérieusement.
Gifnem29
Je ne l’avais pas visionné lors de sa sortie (je ne sais plus pourquoi) et j’avoue ne pas avoir eu le courage de le faire cette semaine non plus après avoir tout de même tenté le début du film. Cette fois je sais pourquoi : plus le courage de voir ces horreurs. Franchement ça me fait peur.
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Je ne regarde même plus les films d’horreur (l’autre genre) que j’adorais , c’est dire si je deviens bizarre en vieillissant. Du coup je me fais peur aussi !
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Oui, c’est terrifiant. Je m’attendais à un truc plus light.
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Je hais la drogue.
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Ben oui, normal, puisque tu hais le sport.
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Ça se tient.
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le livre a été un best seller de l’époque
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Pas vu. Par contre je l’ai lu vers mes 17 ans, quasi en même temps il y avait aussi le bouquin « L’herbe bleue ». En même temps, j’ai vingt ans de plus que toi…
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Non, je viens de vérifier, j’avais plutôt 24 ans ! Bon je vais voir le film en replay…
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« L’herbe bleue », il faudrait que je le lise celui-là.
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J’ai vu en replay hier soir. La vache ! Et je me dis que si je l’avais vu à la sortie, j’aurais été très choquée. Mes amis aussi . (Education stricte, études à la Catho de Lille…) D’ailleurs je crois que nous n’avons jamais étéintétéressés pour le voir : le titre, le sujet, trop éloigné de nos « sensibilités »… et on n’aurait pas tout compris… Qu’on se rassure, presque 40 ans plus tard j’ai évolué … enfin je dois dire même je me suis révolutionnée au fil du temps ! Mais le souvenir de qui j’étais en ce temps là m’est revenu..
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J’ai côtoyé et me suis liée de l’amitié avec des » prostituées » droguées à l’héroïne, il y a une quarantaine d’années à Londres et en Italie , une en est revenue ( on est encore amies ) , les autres …le maquereau de… ma copine Française à Londres ( qui la piquait ) avait une gueule d’ange …
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J’ai beaucoup de mal à comprendre cette relative impunité accordée à des bourreaux qui violent, frappent, droguent des êtres humains pour les rendre dociles à la prostitution.
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Même si dans le film, il n’est pas question de proxénétisme.
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j’ai pas vu ce film , c’est pas mon genre de films préférés …
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j’avais vu ce film à 13 ans. C’est un bon film à montrer aux jeunes gens. Un autre : my beautifull boy. Plus récent , magnifique, histoire vraie et superbement filmée.
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Pas vu, je note.
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Vous me direz!
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Sans faute.
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