
Vivre et laisser mourir – Ian Fleming – Bouquins
Ecartons d’emblée l’énorme inconvénient de ce roman. J’avais « Live and let die » des Wings dans la tête pendant toute ma lecture. Alors que je préfère la version des Guns n’ Roses.
Sinon, si vous êtes adepte(s) de 007 sur grand écran, vous risquez d’être très surpris. La modernité des films, même des premiers, est à des années-lumière de la simplicité des romans. Par exemple, il n’est jamais question de Q et de ses gadgets incroyables.
Au fond, James Bond est un espion très classique. Ian Fleming n’essaye pas de le rendre particulièrement sympathique. C’est un homme violent, sans scrupules, pas très élégant avec les femmes, sauf s’il est amoureux. En revanche, le méchant, ici mister Big, Yaphet Kotto au cinéma, est assez délicieux. Il ne tente pas de justifier ses actes mais affirme qu’il ne peut pas faire autrement. La femme est réduite au rang de petite chose fragile constamment au bord des larmes. Pas très #metoo le Ian.
C’est facile à lire, sans fioritures, un brin désuet.
Non, mais culturellement.
Jourd’hu
oui, je l’ai lu par curiosité et je me suis fait la même remarque ! peu de gadgets, finalement peu de femmes et de bagarres, étonnant et du coup, vaut la lecture
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Très juste.
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