
Cadavre d’automne – Magdalen Nabb – 10/18
Dans la série « Je découvre un auteur », aujourd’hui, Magdalen Nabb.
Florence. Un policier obèse et taciturne. Une femme dans l’Arno, nue sous son manteau de fourrure. Rien que du classique.
Mais du bon classique. Nabb lorgne du côté de Maigret. Intrigue simple, style épuré, peu de fioritures. Certes, il ne faut pas trop creuser l’histoire au risque de relever quelques facilités narratives. Sans conséquences.
Une lecture simple, rapide. Un moment plutôt agréable.
Le problème avec ce genre de roman, c’est qu’il n’y a pas grand chose à en dire. J’ai l’impression qu’il existe des milliers d’oeuvres semblables à celle-ci. Des auteurs qui jouent davantage sur l’ambiance, la psychologie des personnages et une écriture accessible (ça me rappelle quelqu’un, mais je ne parviens pas à retrouver son nom…) que sur le grandiloquent invraisemblable. C’est reposant de ne pas subir les vicissitudes de serial-killers, de psychopathes et d’autres très grands méchants qui, fort heureusement, ne frappent pas à votre porte tous les quatre matins. En revanche, les personnages de Nabb existent certainement. J’en ai moi-même croisé certains à la questura de Florence. Un poème.
Non, mais culturellement.
Jourd’hu
pourquoi pas
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