Je ne sais pas vous, cher lectorat attentif, mais moi, parfois, je me demande.
Je possède le même véhicule automobile depuis octobre 2015. J’en suis fort satisfait, dans la mesure où je roule peu. J’ai effectué à peine plus de 44 000 kilomètres depuis que l’on m’a remis les clés contre un chèque conséquent. Son rouge flamboyant me sied, et il faut bien reconnaitre qu’elle développe une certaine pêche en troisième. De plus, sherry on the cake, comme on dit nulle part, elle dispose d’un autoradio assez performant par beau temps.
Pourtant, c’est de ce bien fait de la technologie allemande qu’a surgi un petit problème.
Non, je ne vais pas critiquer le fleuron de l’industrie teutonne, mais ce qui en est sorti, cet après-midi, alors que je rentrais des courses.
J’écoutais, attentivement, un exposé de philosophie quantique, dans l’émission culturelle « Les grosses têtes », lorsque le débat fut interrompu par une plage de réclames. Rien de très original, me soufflerez-vous avec votre sagacité habituelle, sauf que.
Sauf que, une publicité vantant les avantages d’une automobile quelconque se terminait par le message suivant : « Privilégiez les transports en commun ». Peu de temps après, lors d’une nouvelle coupure commerciale, un autre spot finissait en ces termes : « Pensez au covoiturage ».
Alors, pardon, mais non.
Certes, à l’heure où le prix à la pompe fait penser que nous sommes revenus au franc, il est raisonnable de réfléchir à des stratégies économiques afin de pouvoir manger à sa faim après avoir fait le plein, et ce, sans acheter le caviar au kilo, mais les coquillettes à l’unité.
Toutefois, j’estime que ces slogans, très certainement imposés par un ministère ou un autre, démontrent le mépris de la caste des nantis qui pourront remplir le réservoir de leur Cayenne même si l’essence atteint les dix euros du litre, sans aucune difficulté, pour les pauvres cons qui se serreront la ceinture, un cran de plus, un cran de trop, pour vivre, à peine, décemment.
Et ne me dites pas que les urnes pourraient y changer quelque chose, c’est faux.
Et par chez moi, les transports en commun n’existent guère. Quant au covoiturage, il faudrait me payer cher pour monter en voiture avec un potentiel psychopathe. Plutôt faire du stop.
Non, mais sérieusement.
Gifnem29
Ne soyez pas trop en avance sur le temps, bientôt il faudra payer pour se se tourner les pouces, quand la redevance ne sera plus de mise. Mais vous paierez une taxe sur votre riquiqui ordinateur…
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Le co-voiturage, c’est supporter la musique des autres. En plus, il y en a qui parlent durant le trajet.
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Il parait que certains osent respirer même, c’est d’un sans-gêne !
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Un covoiturage en compagnie d’un Nordahl Lelandais, joindre l’utile à l’agréable ? 😉
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Pittoresque, je dirais.
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La dernière fois que j’ai fait monter un auto-stoppeur, il m’a d’emblée fait part qu’il n’était pas un de ces psychopathes. Je l’ai rassuré en lui disant qu’il y en avait rarement 2 ans la même voiture.
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C’est un peu comme les bombes en avion…
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Tu veux parler de certaines hôtesses de l’air ?
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Aussi (j’ai peu d’expérience à 10 000 mètres)
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Ou alors il faut « carburer » du mollet et penser au vélo 😊 Moins glamour mais bucolique 😂
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