No bra no chocolat

(mesdames, la direction de Jourdhumeur, vous présente, à l’avance, ses excuses, pour cet article assez éloigné de la bien-pensance actuelle ; en vous remerciant)

Je ne sais pas vous, cher lectorat attentif, mais moi, parfois, je me demande.

Il m’arrive de m’égarer sur FB. Rarement. Sauf que, depuis quelques jours, l’algorithme chargé de me proposer des vidéos est devenu à moitié fou.

Je visionne peu. Toutefois, voici une paire de semaines, je suis resté scotché devant un film japonais narrant les déboires d’une femme avec des ouvriers. Un truc m’interpellait dans ces images, outre la tenue un peu trop légère, quoique décente, de la dame. J’ai fini par comprendre qu’il s’agissait d’un film érotique saucissonné pour éviter la censure du réseau. Quel intérêt ? Mystère et boule de gomme.

Du coup, ma fibre anthropologique m’a encouragé à pousser mon exploration de la production cinématographique de FB.

Et alors là, permettez-moi de vous dire, j’ai reçu un choc.

J’avais, très vaguement, entendu parler de Tik-Tok.

Comment vous dire ?

C’est affligeant.

Je ne connais que ce que FB me propose, je suppose qu’il existe des choses plus intelligentes. En tout cas, ce que je vois se situe entre l’exhibition et la prostitution (pour des « like »). Des jeunes femmes, en majorité asiatique, ne me demandez pas pourquoi, se trémoussent en petite tenue. En général, elles participent à un défi. En ce moment, c’est le « no bra challenge ». C’est très bien la libération de la femme, l’égalité des sexes et tout le saint-frusquin, mais je doute fort que ces demoiselles aient entendu parler de Gisèle Halimi, ou que le mot « émancipation » fasse partie de leur vocabulaire. En attendant, elles remuent leurs gougouttes, dissimulées par un morceau de tissu qui pourrait servir de mouchoir à un Lilliputien, sur des airs à la mode (de Caen ?). J’en ai croisé une autre, incidemment (si si), qui cuisinait les hanches ceintes d’un tablier pour le moins ajouré. Ca avait l’air délicieux.

Je me demande si l’algorithme ne me prend pas pour un gros obsédé. Je suis, également, abreuvé (?) de « sling shots ». Oui, moi aussi j’ai découvert le truc. Il s’agit du film de deux personnes qui s’envoient en l’air sur un manège-catapulte. Mais, en réalité, seules les femmes aux larges décolletés semblent intéresser le monteur. La gravité, vous comprenez ?

Certes, certes, je pourrais me passer de ces visionnages inutiles. Cependant, vous me connaissez, en tant que grand amateur de nouveautés technologiques, je me dois de me tenir au courant des développements issus des formidables cerveaux humains afin de comprendre l’évolution de l’espèce dominante de notre planète, vouée à l’extinction, selon feu monsieur Hawking, vers 2600, un mardi. Tu m’étonnes !

Non, mais sérieusement

Gifnem29

15 commentaires sur “No bra no chocolat

      1. Ah ah! Bien… ri! Figure-toi qu’il vient encore de m’en jouer un autre chez Salgrenn et que du coup j’ai assassiné « Pascal » en « Pasqual »… Jourdhu a bien raison de mettre son téléphone en quarantaine!

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  1. Bah… tout simplement… le cul, ça rapporte. Et cette génération a compris qu’on pouvait gagner en quelques clics ce que nos parents gagnaient en quelques claques (la rime vous comprenez)

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