Je ne sais pas vous, cher lectorat attentif, mais moi, parfois, je me demande.
Si j’appartiens à l’espèce humaine, je crains de ne pas apprécier l’une de ses principales activités : le voyage.
Je déteste voyager.
Je ne comprends pas ce besoin de mes contemporains d’aller risquer leur vie en buvant un verre d’eau alors que le National Géographic permet d’explorer les moindres recoins de la planète en sirotant une excellente eau gazéifiée certifiée sans amibes.
Pourtant, dans les années 90, lors de ma tumultueuse jeunesse, j’ai arpenté les sols étrangers en quête d’une identité universelle, de profondeur existentielle, de réflexion métaphysique et d’alcools locaux.
Ainsi, j’ai visité quatre pays exotiques : le Portugal, le Maroc, Malte et l’Irlande.
Bizarrement, ces quatre contrées ont un point commun. Le mépris du code de la route.
Au Portugal, comme ailleurs, la majorité des routes comporte deux voies. L’une permettant aux véhicules de circuler dans un sens, l’autre permettant aux véhicules de circuler dans l’autre sens. Un fait établi stipule que les dépassements ne s’effectuent que lorsque la voie de gauche est libre. Les Portugais ne tiennent pas compte de cette règle et considèrent que toute deux-voies en possède trois. C’est déroutant.
Au Maroc, plus précisément à Casablanca, les feux tricolores servent essentiellement à décorer la ville. Ville qui regorge de policiers juchés sur des petites estrades afin de fluidifier la circulation. En vain. Je n’ai jamais vu un bordel pareil.
A Malte, les chauffeurs sont les rois du monde. La route est plus dangereuse que dans les montagnes grecques, c’est dire. J’y ai vu des automobilistes omettre de déployer leur flèche pour indiquer qu’ils tournaient.
En Irlande, ces fous roulent à gauche ! Tous !
C’était les années 90, je suppose que les choses ont évolué.
Non, mais sérieusement.
Gifnem29
On peut rajouter New-York où personne ne sait effectuer un créneau, de fait les automobilistes se stationnent en double file devant une place libre.
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En Californie, on fait quelque chose de vraiment spécial devant les panneaux d’arrêt. Le premier arrivé est censé être le premier parti. Mais en fait, le deuxième chauffeur roulerait moins vite en attendant que le premier s’arrête complètement — puis il accélérera pour sauter sa place dans la queue !
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je me suis toujours dit quand je serai un vieux con je me mettrai aux voyages, car parait-il ils forment la jeunesse…
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Pas tous…
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Oui le voyage vers l’ehpad c’est pas sûr …
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Moi en ehpad jamais, plutôt la maison de retraite.
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