
Cendres vives – Serge Brussolo – H&O Poche
« Tous les éditeurs en conviennent : Serge Brussolo est un genre littéraire à lui tout seul. » Ce n’est pas moi qui le dis, c’est un certain monsieur Hupp qui travaille au Nouvel Observateur (personne n’est parfait).
Il existe peu d’auteurs, à ma connaissance, qui bénéficient d’une liberté totale dans leur processus créatif. Serge Brussolo en fait partie. Jamais à la mode, jamais démodé, cet écrivain est un cas à part dans la production romanesque française. On ne peut pas dire qu’il soit connu comme le loup blanc, toutefois il publie régulièrement depuis trente ans.
Ce que j’apprécie surtout chez Brussolo, c’est sa liberté. Lorsque l’on lit ses romans, on a l’impression qu’il se fiche comme d’une guigne du succès. Ce qui l’intéresse, c’est d’explorer différents genres littéraires sans se demander si lui-même appartient à tel ou tel mouvement.
Il serait faux de dire que les romans de Brussolo sont tous des chefs d’œuvre. En revanche, ils sont tous des expériences de lecture assez éloignées de ces romans calibrés (et pas toujours mauvais) qui fleurissent à la devanture des libraires.
Brussolo écrit des romans de gare. Il n’obtiendra jamais le Goncourt, c’est une certitude. En revanche, il réjouit (presque) à chaque fois son lectorat, et c’est déjà bien.
Non, mais culturellement.
© Jourd’hu
Je plussoie grandement : Brussolo ne m’a jamais vraiment déçu, tant il n’hésite pas à se lâcher totalement.
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j’ai « la forêt des silences » à lire, oui, on oublie où l’on est quand on le lit : une réussite
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