(comme je ne parviens pas à faire fonctionner cette cochonnerie de caméra/appareil photo, mon lectorat attentif est prié de faire preuve d’imagination afin de se représenter la couverture du livre ; pour le décor et le bonhomme, ce sont les mêmes que d’habitude ; en vous remerciant)
Eugénie Grandet – Honoré de Balzac – Folio (Gallimard)
Je n’ai pas lu « Eugénie Grandet », je l’ai écouté en taillant une haie.
Il faut dire que cette haie particulière, je la taille au sécateur. Cela prend beaucoup de temps mais, du coup, le bruit du taille-haie ne couvre pas la voix du lecteur, ce qui serait ballot, reconnaissez-le. Mais pourquoi m’ennuie-je à tailler cette haie, qui doit bien faire quarante mètres, avec un sécateur ? Tout simplement parce que la voisine, de ce côté, est une enquiquineuse de première catégorie, et qu’elle râle dès que la moindre feuille de laurier échoue sur ses parterres de fleurs. Pas très pratique, vous dites-vous, avec votre sagacité habituelle. En effet. D’autant que le sécateur, outil que, par ailleurs, j’apprécie au point d’en posséder une dizaine, a la fâcheuse tendance de provoquer des cloques sur mes belles mains manucurées, sans, toutefois, détériorer ma « french manucure ». Les jardiniers, parmi vous, me conseilleront de porter des gants, voire d’entourer mes doigts de sparadraps. J’opinerai. Sauf que trois heures de tchac-tchac viennent à bout de n’importe quelle protection.
Bref, j’ai écouté « Eugénie Grandet ». Curieusement, j’ai, plutôt apprécié. Curieusement, parce que jusqu’à présent, j’avais détesté les Balzac que j’avais lus (« La peau de chagrin », « Le contrat de mariage »). Bon, je n’ai pas, pour autant, envie de lire le reste de « La comédie humaine », il ne faut pas exagérer non plus.
Non, mais culturellement.
© Jourd’hu
Jours d'humeur 
Je n’ai pas eu le choix, « La condition humaine » faisait partie du programme au Bac de français. De quoi vous dégoûter. Sauf que c’était Malraux si je ne m’abuse. Là, ne s’agirait-il pas de comédie ?
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Crotte ! La comédie bien sûr ! Je n’aime pas Malraux non plus, de toute manière !
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Modifié. Merci.
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Je vous en prie, cela arrive, même aux plus grands ! Malraux, pas mon truc.
Je n’ai jamais testé les livres audio, écouter un livre c’est bizarre mais je vais tester.
Je vous ai chaudement recommandé hier auprès de la librairie de mon quartier. Je continue la semaine prochaine ma grande campagne, j’en ai d’autres dans ma ligne de mire.
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C’est trop gentil. Mais qu’ai-je fait pour mériter tant d’attention ?
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Vous avez écrit un très bon livre.
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Je rougis, mais merci.
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Couper sa haie au sécateur, je comprends ( et j’espère que, comme Papy H. Vous avez régulièrement désinfecté les-dits outils) mais réussir à écouter un livre audio sans s’endormir et en oeuvrant au jardin… Là j’ai du mal ! Et en plus lire du Balzac avec certaines descriptions des plus rasoir qui soient nonobstant leur fonction dans l’économie du texte selon l’auteur…. C’est fort! Très fort! Et avec Eugénie, cette grande gourde! ( Là je ne peux qu’entendre Papy H. chantant la célèbre rengaine, de corps de garde ou de garde montée, composée avec ce prénom!) Et pour 40 mètres de longueur de coupe… Vous avez mis moins de 7 heures ( c’est le temps de la lecture d’après mes recherches) c’est très fort! Je vous décerne la palme… à vous de déterminer de quoi!
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Palme de laurier forcément. Non Eugénie est audible, vraiment.
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Ce n’est pas une mauvaise idée d’écouter les livres que l’on est réticent à lire.
Ah Balzac, l’ennui que j’ai pris à lire « Le cousin Pons » !!!!!
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J’imagine…
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J’aime bien écouter des ouvrages. C’est reposant, on s’évade, et on peut faire autre chose en même temps!
La preuve!
Balzac pas non plus ce que je préfère. Mais en livre audio, …pourquoi pas!
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