Et bon appétit bien sûr !

Je ne sais pas vous, cher lectorat attentif, mais moi, parfois, je me demande.

Il m’arrive, assez souvent, de m’interroger sur la manière dont certains aliments sont parvenus dans mon assiette. Pas ceux qui y sont au moment M, mais les tout premiers. Comment ça, je ne suis pas clair !

Bon, prenons un exemple.

Les huîtres.

Qui, un jour, a eu l’idée saugrenue d’ouvrir ce coquillage, de le renifler et de se dire : « Tiens, ça a l’air bon ce truc ! ». Alors que ça a l’aspect d’un glaviot de tuberculeux, ça sent comme entre les doigts de pieds et ça a la texture de euh… d’une huître. D’ailleurs je ne mange pas ces machins-là. Un jour, j’ai mangé une huître accompagnée de deux litres de blanc, ben j’ai été malade à cause de l’huître. Mon grand-père paternel racontait, à tous les repas de famille, comment un jour, il avait ingurgité un cent d’huîtres. Il me soulevait le cœur. En général, il m’achevait en narrant, qu’autrefois, il dégustait des pieds-de-cheval. En gros, des horreurs larges comme des 45 tours.

Un autre exemple.

Les champignons.

Il ne faut pas oublier qu’il s’agit de moisissure. Il ne faut pas oublier, non plus, toutes ces personnes mortes afin d’établir le poster des pharmaciens. Il a bien fallu sacrifier des vies pour savoir quels champignons pouvaient accommoder une omelette ou un vol-au-vent. Les pharmaciens étant des petits malins car ils se servent des champignons mortels pour concocter des remèdes (inutile de m’écrire pour me signifier que mon analyse du travail des apothicaires est un raccourci un peu facile, j’en suis bien conscient ; en vous remerciant).

Dernier exemple.

Les yeux de chihuahua.

Franchement, c’est un malade le gars (ou la fille bien entendu) qui, le premier, a énucléé un chihuahua pour gober ses yeux. D’autant que, je vous le rappelle, pour apprécier ce met délicat, il faut, absolument, que le petit chien soit toujours vivant. C’est vraiment répugnant, pourtant il faut reconnaitre que ça passe bien avec de la moutarde. Sauf qu’il n’y a plus de moutarde.

Non, mais sérieusement.

© Gifnem29 – juin 2022

Publicité

9 commentaires sur “Et bon appétit bien sûr !

  1. Je me demande souvent des questions similaires. Il devait y avoir une conversation comme ça il y a des milliers d’années :

    Ce jus de raisin est périmé ; laissons-le rester dans un tonneau en bois pendant des années au lieu de le jeter.

    Ben oui, c’est carrément logique !

    Aimé par 5 personnes

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s