(comme hier c’était gromanche, j’ai fait mon gros fainéant, et je n’ai pas pris le temps de réfléchir à un sujet d’article ; je recycle donc un texte de l’époque où seul monsieur P. me lisait)
Je ne sais pas vous, cher lectorat attentif, mais moi, parfois, je me demande.
J’ai entendu à la radio que les canadiens interdisaient le parfum dans les lieux publics. Et j’ai applaudi. Le type, dans la voiture d’à côté, a dû me prendre pour un dingue. Je suis contre la plupart des lois liberticides, mais, je dois reconnaître que celles-ci me conviennent lorsqu’elles touchent à la santé publique. Heureusement pour moi, je ne fais pas partie de cette cohorte de malheureux frappés de migraines chroniques dont l’origine laisse pantois les spécialistes de l’intérieur de la caboche, mais les effluves synthétiques des parfums, quels que soient leur prix, s’insinuent subrepticement jusque dans les méandres de mes synapses fatiguées et me provoquent des céphalées fort désagréables.
Un petit rappel historique s’impose. L’invention du parfum remonte à la nuit des temps. Dès que l’homme s’est mis à cultiver pour se nourrir, il a également semer des plants qu’il appréciait pour décorer sa hutte, pour repousser les insectes ou pour dissimuler certaines odeurs embarrassantes. En effet, le parfum a longtemps servi à camoufler à l’autre son hygiène déplorable. Ces messieurs et ces dames ont attendu des siècles avant de considérer qu’un bain de temps en temps pouvait leur permettre de prolonger leur espérance de vie. Le métier de parfumeur, voire de nez, était extrêmement respecté car la science de ces hommes et femmes à l’odorat délicat permettait aux dîners en ville de se tenir portes fermées lors des longues soirées d’hiver. Cependant, la médecine progressant, l’hygiène corporelle a atteint des performances raisonnables, par conséquent l’abus d’essences de lavande, de rose ou de patchouli n’a plus lieu d’exister aujourd’hui. C’est mon avis, et je le partage.
De manière générale, je n’aime pas les artifices dont usent nos contemporains pour améliorer leur enveloppe corporelle. C’est vrai que la nature m’a particulièrement gâté et que je n’ai pas besoin d’améliorer ma perfection innée. Je n’ai pas la nécessité de m’encombrer de parfums, de déodorants, de maquillage, de chirurgie esthétique, voire de tatouages. Ni même de bijoux. Les bijoux… Encore un insondable mystère de l’âme humaine, selon moi. Il faudra que je vous en parle un jour.
Les Canadiens interdisent donc le parfum dans les lieux publics. Je me demande tout de même de quelle manière les policiers verbalisent les contrevenants. A l’école de police, il doit y avoir une option reniflement avec Rex comme prof. Si un jour je visite Grasse, la capitale des parfums, je leur dirai ma façon de penser.
Non, mais sérieusement.
© Gifnem29 – juillet 2022
Comme je ne peux pas imaginer la vie sans… Mes boucles d’oreille, mon alliance, mes différentes fragrances Kenzo et même la senteur citronnée ou mentholée des sols (sont pas foutus de réassortir correctement le rayon des produits Biovie à la menthe à Carrouf!) Ou bien sûr les effluves de lavande aux toilettes après une « belle expression personnelle » et encore la vue magnifiante ( je crée le néologisme) d’une femme ou d’un homme maquillés (alors que je ne fais de même qu’exceptionnellement) et que j’apprécie de me promener chez Marionnaud ou autre…etc je ne vous suivrai pas dans votre combat. Bonne semaine !
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J’ai appuyé sur j’aime par erreur! Car j’aime les parfums!
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Tiens! Je vais relire Le parfum de Patrick Süskind!
Faut bien dire que les ‘Patrick’ écrivent très bien…
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Relisez les chansons de Patrick Topaloff, vous réviserez votre jugement. Ou pas. Merci en tout cas.
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Topaloff? Un russe? Connais pas! Jamais entendu parler…
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« J’ai bien mangé j’ai bien bu, j’ai la peau du ventre bien tendue, merci petit Jésus… »,non ?
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La peau du ventre bien tendue?
Ah! Bin oui, j’ai entendu cette rengaine… était-ce lors de foires carabinées et alcoolisées? Probablement! La certitude: le créateur ne doit plus être en pampers non?
Pour le reste je maintiens mon ignorance totale au sujet du ‘Popoff’ en question. Ai-je manqué quelque chose?
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Non pas vraiment.
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A Akimismo, pour combler votre culture générale !
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Il n’a toujours pas retrouvé sa chemise grise ?
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Dans l’au-delà, peut-être.
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Je vais demander à Sim grace à ma boule de cristal en plastique. Je vous tiens au courant.
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Très bien.
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On peut être barbare et aimer les fleurs (Goscinny)
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Le plus grand !
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Certains parfums évoquent des souvenirs, parfois des fantasmes, mais chez moi toujours quelque chose ! Ainsi quand je suis à la campagne et que je dis : « hum ça sent bon la bouse ! » (et là tout le monde dit beurk !) hé bien oui, cette odeur me rappelle mon enfance joyeuse en Dordogne ! Le jasmin fait remonter le souvenir d’une autre facette, celle de mes séjours lointains au Maroc, quand on allait manger le soir les brochettes ds le quartier de l’Océan… je te fais grâce des autres fragrances qui m’inspirent !
C’est très personnel les parfums, il y en a toujours un que l’on aime, qu’il soit naturel ou pas. En ville je reconnais qu’ils ne sont pas très évocatifs si ce n’est de la pollution, aussi j’y ajoute ma touche et je me drape dans celui que j’aime et qui efface tous les autres !
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» Ainsi quand je suis à la campagne et que je dis : « hum ça sent bon la bouse ! » (et là tout le monde dit beurk !) hé bien oui, cette odeur me rappelle mon enfance joyeuse en Dordogne ! »
Je pensais qu’en Dordogne ça sentait plutôt la truffe !
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Mais je n’avais pas la truffe à champignonner à l’époque !
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Les parfums naturels, d’accord, mais les cochonneries chimique, niet.
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Tu « sens » venir le vent d’Est, te mets déjà au russe ? 😀
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Oui, j’en oublie mon Français. ChimiqueS.
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*les docteurs et chercheur de ma famille (j’ai sauté le filiation!)
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Mais… Les docteurs en chimie et le chercheur vous répondraient que tout, absolument tout est chimique! La séduction aussi… Et d’ici… de vous émane le parfum… du roman policier… à pleins dossiers tout froids!
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Mes phéromones suintent le polar ?
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J’espère seulement que ton nouvel ordi n’a pas fait sauter le ‘d’ final à ‘polar’…
Page 361 du « Petit Perret illustré » avec cet exemple trivial:
« Quand le satyre du train exhiba son polard, du haut de ses douze piges, la môme Alice lui dit: « Si c’est tout ce que vous avez pour mon quatre heures, j’aime autant ma bille de chocolat! »
C’est vrai que les phéromones qui suintent… ça pourrait être un peu limite non?
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Vous êtes caustique
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Moi pas! Pierre Perret oui, est caustique!
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Moi je cause tiques parce que je n’aime pas ces bêtes-là !
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Certainement ! Ça vous identifie!
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Notre bonne vieille reine Victoria, nous pauvres canadiens qui sommes encore sous l’empire britannique bien que de façon bien symbolique, disait toujours que l’ennui avec le statut de reine, c’est qu’on vous donne le bain une fois par mois, que l’on en ait besoin ou pas.
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Oh là là ma réponse faite sans avoir lu le commentaire d’Akimismo… Fait crado ! Moi je concevais votre « phéromone polar » sans d comme un sonar vous guidant pour repérer les bonnes intrigues dans les fonds littéraires.
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Non non, sans « d », c’est mieux.
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Perret pêche dans les marais et ses rets remuent la vase!
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Je cherche, je cherche…
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Non ce n’est pas une contrepèterie ( je suis nulle à ce jeu-là) les sonorités se suffisent à elles-mêmes, surtout dans le nom de ce chanteur pourtant poète à qui je voue une reconnaissance éternelle pour avoir ouvert la cage des oiseaux et écrit à Jeanine ou parlé de la petite Lili!
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Et au P’tit Lou.
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