Je ne sais pas vous, cher lectorat attentif, mais moi, parfois, je me demande.
Je le confesse, au mois de juillet, il m’arrive, l’après-midi, de m’affaler dans un fauteuil, face à la boite à cons, et de regarder toute une tripotée de messieurs appuyer sur les pédales le plus fort possible afin de franchir une ligne d’arrivée avant les concurrents. En effet, j’aime à buller devant la retransmission des étapes du Four de Transe.
Ma grand-mère aimait beaucoup cela aussi. Mais essentiellement pour les paysages.
Moi, je me fous des paysages. Ce qui m’intéresse, ce sont les « à coté » de la course. La course elle-même est quasiment toujours jouée d’avance. La plupart du temps, il y a un type, sorti de nulle part, qui domine tous les autres de la tête et des épaules. Depuis Lance Armstrong, la suspicion flotte sur le peloton. En gros, ils sont tous chargés comme des mules, mais certains ont de meilleurs vétérinaires que les autres. Je sais que c’est facile de taper sur les cyclistes. Ils ne sont sûrement pas les seuls sportifs à avaler tout un tas de cochonneries. Seulement, ce sont les plus médiatisés.
Bon, le sujet du dopage a trop été traité.
On parle beaucoup moins d’un autre aspect de la course. Pourtant, si vous suivez le Four à la télé, vous vous êtes certainement offusqués de constater que les cyclistes urinent sans descendre de leur vélo. Plusieurs problèmes me semblent surgir de cette constatation. Tout d’abord, il y a un monde fou au bord des routes. Et si les caméras, et les responsables en régie, font en sorte de ne pas diffuser les zboubs sur les écrans familiaux, les spectateurs assistent, ébahis, à un défilé de zguegs de toutes nationalités. D’ailleurs, au passage, je me demande comment ils font avec leur cuissard. Mais le plus problématique, selon moi, c’est qu’ils s’en mettent partout. C’est dégueulasse. Je n’ai pas trop suivi les épreuves féminines, mais je doute que ces dames agissent de la même manière.
(petite anecdote qui n’a, presque, rien à voir : Savez-vous pourquoi Lindbergh ne fut pas porté en triomphe par les Parisiens à l’arrivée de sa traversée inaugurale de l’Atlantique ? Parce qu’il n’avait rien prévu pour ses besoins naturels et il s’était, donc, soulagé dans sa combinaison)
Cette semaine, j’ai appris un truc à la fois plus rigolo et instructif. Il s’avère que l’urine des sportifs est souvent rosée sans que, pour autant, les médecins y trouvent quoi que ce soit à redire. C’est parce que les nutritionnistes ont découvert que la betterave rouge était excellente pour les muscles (ou quelque chose dans le genre). Alors les sportifs en abusent et cela colore leurs urines. Moi-même, j’ai mangé des betteraves rouges ce soir. Vous verriez mes muscles ! En revanche, pour l’information sur la couleur de la miction, il faudra attendre un peu (pas beaucoup à mon âge). Je vous tiens au jus.
Non, mais sérieusement.
© Gifnem29 – juillet 2022
Disons que c’est un sujet auquel je ne m’attendais à penser.
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J’ai parfois des idées saugrenues. Mais pas toujours.
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Ils ne se soulagent pas avant la course ? Avec tout ce qu’ils transpirent je pensais que ça suffisait à ne pas trop remplir leur vessie !
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Moi aussi, d’autant que, généralement, la pause-pipi a lieu au début de l’étape.
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« pause-pipi » car certains s’arrêtent. Les moins acrobates.
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Pissante, cette chronique 😁
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Vive le sport !
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Et les gourdes qu’ils balancent sans arrêt des qu’elles sont vides…quelqu’un les ramasse?
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Depuis peu, il existe des zones de collecte, mais il semble qu’elles ne soient pas toujours respectées, au risque de recevoir une amende.
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Le commentaire le plus stupide jamais lu sur ce blog! Renseigne-toi, bordel…
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A qui qu’y cause?
🤨
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A vous, il me semble, mais son courroux m’échappe un peu.
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Juste pour remettre l’église au milieu du village:
Je suis le Tour de France depuis plus de 65 années. Au début c’était à la radio avec Georges Briquet sur sa moto, puis, pendant les 50 années que je n’ai pas eu de télévision , c’était chaque année au moins une visite au bord de la route, souvent à vélo, parcourant souvent plus de 200 km.
J’ai parcouru plus de 80’000 km à bicyclette de course et me targue de quelques expériences à ce sujet.
1° Le doping à vélo n’est connu que parce que ce sport a fait un effort monumental pour lutter contre la dope. Si vous avez un moment, je vous parlerai des footeux, des tennismen et de tout l’athlétisme
2° Après le passage des coureurs l’organisation nettoie et je vous mets au défi de retrouver un seul bidon au bord du parcours
3° L’histoire des bidons jetés sur la chaussée ne peut être attribuée qu’à un ‘sportif’ spécialiste du sofa!
Donc, je maintiens mon commentaire: Jamais entendu un commentaire plus stupide.
Et pour le titulaire de ce blog, il ne s’agit pas de courroux… juste d’une aimable remise à sa place d’un (ou d’une) spécialiste de la polémique à 2 balles, probablement endoctriné (ée) par les gauchistes verts!
Sans rancune!
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En effet, peu d’arbres à bidons ont pris racine sur le bord des routes de France.
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Il me semble que mon commentaire visait justement à me renseigner! Bordel! 😊
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Un ultra fan du tour? Un lobbyiste du plastique?
^^
Merci pour votre éclairage en tout cas. Moi quand je vois ça, cela m’interroge. Cela ne donne pas une super image en tout cas.
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Un ultra fan du tour? OUI
Un lobbyiste du plastique? NON (Pas compris cette remarque)
Fin de l’accrochage. Merci de participer aux discussions. Adios!
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Gourde: plastique.
Bonne soirée!
Et peace and love
I wan’t to ride My bycicle, I wan’t to ride My bike, I wan’t to ride bycicle, I wan’t to ride it where i liiiiiiiike.
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