Je ne sais pas vous, cher lectorat attentif, mais moi, parfois, je me demande.
Une fois n’est pas costume, je m’en vais vous transcrire un article du « Canard enchainé » qu’une personne de mon entourage m’a fait parvenir par pigeon voyageur. J’avais déjà, plus ou moins, un avis assez tranché sur les voitures électriques et les complications écologiques qu’elles engendraient, mais j’hésitais à émettre un avis dans la mesure où je suis loin d’être un spécialiste. Par exemple, je croyais qu’il fallait de très très très longues rallonges pour faire fonctionner ces véhicules.
Bon, je vous file le truc, et après on en parle, si vous voulez.
Le canard enchaîné, article au vitriol…
Tout le monde le sait mais on est à fond sur l’électrique ! Quel scandale !
Complètement à la masse ces écolos, une race dangereuse !!!!!
Le Canard Enchaîné, sous la plume de Jean-Luc Porquet, publie un article au vitriol sur l’absurdité des directions écologiques dans lesquelles s’est engagée la France.
En ligne de mire, la voiture électrique censée être la solution d’avenir pour sauver la planète en danger.
On ne cesse de nous rabâcher que la voiture électrique, c’est la solution d’avenir et surtout la seule voie pour sauver la planète.
À cette fin, la France s’est engouffrée tête baissée dans le tout électrique mais sans aucun discernement.
Partant, nos gouvernants ont enjoint les constructeurs automobiles de tout miser sur l’électrique. Soit !
Mais qu’est-ce que cela signifie ?
D’abord, l’installation de multiples bornes de recharge le long de nos routes, car les véhicules les plus performants à l’heure actuelle, ne peuvent prétendre à une autonomie supérieure à 500 km.
Et encore sans faire usage des phares, du chauffage, des essuie-glaces, du dégivrage ou de la climatisation ..
Ensuite, cela implique la conception de batteries capables de stocker cette énergie. Et là, il faut s’attarder un instant.
À l’heure actuelle, les batteries équipant les véhicules sont très lourdes, très coûteuses et bourrées de métaux rares.
Dans celle de la Tesla Model S par exemple, la plus performante du marché, on ne trouve pas moins de 16 kg de nickel.
Or, le nickel est plutôt rare sur notre terre.
Ce qui fait dire au patron de Tesla France que « le goulet d’étranglement de la transition énergétique se fera sur le nickel »
Extraction du nickel à Goro en Nouvelle Calédonie.
Il sait parfaitement que le nickel est très difficile à trouver.
Il faut aller le chercher en Indonésie ou en Nouvelle Calédonie et son extraction est une vraie galère car on ne le trouve jamais à l’état pur.
Dans les minerais, il n’existe qu’en très faible proportion .
Par conséquent, il faut creuser et creuser encore, broyer, cribler, hyrocycloner pour un résultat tout juste à la hauteur des besoins.
Or tout cela entraîne de colossales montagnes de résidus que l’on déverse la plupart du temps dans la mer !
Mais qu’importe la biodiversité pour les Khmers verts qui ne jurent que par la « mobilité verte », laquelle n’a pas de prix pour eux.
Extraction du lithium en Bolivie.
Il n’y a pas que le nickel en jeu, il y a aussi le lithium.
Il en faut 15 kg par batterie (toujours pour la Tesla Model S). Celui-ci provient des hauts plateaux des Andes.
Pour l’extraire, on pompe sous les salars (lacs salés asséchés) ce qui entraîne une migration de l’eau douce vers les profondeurs.
Une catastrophe écologique selon les autochtones qui souffrent déjà du manque d’eau.
Et puis, il y a le cobalt : 10 kg par batterie qu’on va chercher au Congo.
Et là, on touche au travail des enfants qui creusent à mains nues dans des mines artisanales pour seulement 2 dollars par jour (Les Échos du 23/09/2020).
Ça gêne un peu aux entournures nos constructeurs qui, néanmoins, veulent à tout prix rattraper la Chine, déjà championne du monde dans ce secteur. Alors, le travail des enfants, ça reste un détail.
Pour couronner le tout, les batteries étant terriblement lourdes (1/4 du poids de la Tesla Model S), il faut alléger au maximum le véhicule.
On fait donc des carrosseries en aluminium dont l’extraction génère ces terribles boues rouges, déchets insolubles issus du traitement de l’alumine avec de la soude et qui sont composées de plusieurs métaux lourds tels que l’arsenic, le fer, le mercure, la silice et le titane, que l’on déverse aussi dans la mer au mépris des questions d’environnement, comme à Gardanne dans les Bouches-du-Rhône.
Voilà ce qu’est le développement « durable » selon nos écologistes. Un dogme qui ne laisse aucune place à la raison !
Je vous prie d’excuser cette présentation un peu anarchiste, mais elle démontre, assez efficacement, mes qualités numériques, même lorsqu’il s’agit d’effectuer un simple copier/coller.
Bien, si je résume, l’avenir c’est la voiture électrique, or la voiture électrique est source de pollution et d’exploitation des enfants, donc l’avenir est source de pollution et d’exploitation des enfants. J’ai bon ? Si, j’ai bon, les syllogismes ne mentent jamais.
Va-t-on devoir choisir entre deux pollutions ? Celle que l’on connait déjà ou celle qui n’est qu’embryonnaire, pour le moment. Visiblement, nous n’y échapperons pas.
Je me rappelle d’une histoire qui circulait quand j’étais jeune. C’était bien avant les Zéros Sociaux. On disait que le moteur à eau était au point, mais que les lobbies de la pétro-chimie avait tout intérêt à ce que cela ne se sache pas. Remarquez, je ne suis pas certain que l’eau soit la bonne solution non plus.
Non, mais sérieusement.
© Gifnem29 – août 2022
On vient de bannir les voitures qui roulent sur l’essence en Californie. (À commencer en 5 ans.) Il y a déjà des coupures électriques et nous continuons de fermer des centrales, mais aucune sacrifice n’est trop grosse pour nos moins riches qui ne peuvent pas acheter des voitures électriques !
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Il n’y a déjà plus de voitures à essence ou il n’y en aura plus dans cinq ans ?
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Il n’y en aura plus de nouvelles d’ici cinq ans. Celles qui sont vendues avant 1/1/28 pourront rester en service.
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Merci pour ce copié collé du Canard. Un peu de vérité de temps en temps ne fait pas de mal. Salut l’ami!
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Merci pour cette réflexion proposée, qui m’a fait faire des recherches sur le moteur à hydrogène… Pas plus écologique puisque le carburant est actuellement fabriqué en employant les énergies fossiles… Je sens que notre déjà bien vieille C4 va… se fossiliser entre nos mains puisque nous ne trouverons pas à la remplacer de façon intelligente. S’il vous plaît, demain, faites nous rire… Il y a trop de raisons d’angoisser dans ce présent de nos vies…
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« Faites nous rire ! », vous confondez madame, point de gaudriole ici, du fond, de l’enquête !
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On nous prédit dès coupures d’électricité pour le domestique mais il y en aura à profusion pour toutes ces (futures) voitures ?
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Peut-être faudra-t-il vivre dans sa e-voiture ?
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Il n’y aura pas de voiture sur la planète Moutarde.
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Certainement pas. Ni de trottinettes ! On se déplacera en youpala.
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Je savais bien que nous y viendrions au youpala ! 🤣
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Virgule après le second verbe svp .
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Oui, mais on appelle ça un déambulateur, en vrai.
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A ton âge, tu veux dire…
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Pour compléter votre enquête, Charlie Hebdo en avait fune également excellente sur ce sujet, les deux se complètement, merci pour votre article et très bonne journée
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je voulais écrire fait une (et non fune), je crois qu’il s’agissait d’un hors-série, il y a quelques mois, et je voulais écrire les deux se complètent, pas réveillée du tout, toutes mes excuses…
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J’aime bien « fune ». Bonne journée itou.
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🙂
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Un monde ( ou des gouvernants ?) sans issue !
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C’est toute la question…
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perso, je vote pour le retour de la voiture à cheval
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