Je ne sais pas vous, cher lectorat attentif, mais moi, parfois, je me demande.
Pour changer, un peu, ma routine déambulatoire, ce soir, j’ai marché de nuit. Nuit assez claire cependant. Habillé de couleurs vives, une lampe de poche et ma carte d’identité dans la ventrale (j’ai hésité à embarquer ma carte vitale, on ne sait jamais…), j’ai arpenté les rues de la petite cité (9200 âmes, à une vache près).
Et j’ai constaté.
D’abord, malgré l’heure relativement raisonnable, entre chiens et loups, j’étais seul. Un dimanche soir, frisquet, sur la Terre, et pas un chat. Enfin si, j’ai croisé un chat. D’ailleurs, j’ai trouvé cela louche. Une heure de marche énergique, et un seul chat. Je me demande s’il n’y avait pas une réunion clandestine de chats, quelque part. Il parait que les chats vont bientôt dominer le monde, mais ceci est un autre sujet.
Ensuite, et surtout, j’ai été surpris par la luminosité.
En ces temps incertains, nos chers gouvernants nous conseillent d’économiser l’énergie. Soit.
Le débat sur les éclairages de nuit n’est pas nouveau. Dans les grandes rues marchandes des villes importantes, je peux (presque) comprendre que les boutiquiers illuminent leur vitrine en guise de publicité nocturne vu le nombre, relativement, élevé de noctambules potentiellement futurs acheteurs, mais je comprends d’autant plus les chevaliers de l’interrupteur urbain qui escaladent les façades au péril de leur fond de culotte pour éteindre la vitrine du boulanger ou celle de la banque.
Toutefois, dans ma petite ville, je ne vois pas l’intérêt de laisser les vitrines allumées, un dimanche soir, vu que, comme précisé plus haut, à part moi, il n’y avait qu’un chat. Et ni moi ni le chat n’avons le projet d’acquérir une robe à fleurs ou un poêle à pellets.
Une autre source de lumière a attiré mon attention. Il s’agit de poteaux en acier surmontés de feux tricolores qui s’éclairent en alternance. Certes, c’est assez joli, et en période de fêtes, ils pourraient donner un peu de liesse à des quartiers moroses. Mais en septembre !
Non, mais sérieusement.
© Gifnem29 – septembre 2022
même pas de sorcières bretonnes au coin d’un bois ? flûte de zut
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Non, trop de lumières…
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Si même les chats désertent, où va-t-on ? Encore un coup de la dame à la chaise en plastique, elle les séquestre.
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😀
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Rassurez moi, la commune coupe quand même ses lampadaires entre 24h et 6 h j’espère? Sinon il faut leur expliquer que ça ne coûte rien d’installer des horloges dans leurs boîtiers électriques.
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Oui, même à 23 heures, pour faire chic.
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A l’ouest pas sûr que ce soit juste. Il existe des horloges calées sur la course du soleil et qui ajustent l’éclairage et la luminosité . C’est économique surtout si les ampoules sont des leds
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Il faudra que je me renseigne.
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Et à ces poteaux tricolores, il y en a même qui s’arrêtent pour les admirer.
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En effet, et ça crée des bouchons. Les sots !
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Soyons écolos : vive les rues éclairées par les vers luisants ! (Lampyre contre-attaque !)
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