Je ne sais pas vous, cher lectorat attentif, mais moi, parfois, je me demande.
Depuis trois semaines, je consulte un kinésithérapeute pout tenter de venir à bout de ma capsulite. Au mois de juin, j’ai déjà rencontré ce praticien pour une séance d’ostéopathie.
Il s’agit d’un homme affable, taiseux, compétent dans la mesure où je peux en juger.
Toutefois, quelque chose me chiffonne.
La séance se passe de la manière suivante. Pendant une vingtaine de minutes, il me manipule le bras, jusqu’à la limite de la douleur, et réitère, inlassablement les mêmes gestes. Rien que de plus normal. Ensuite, pendant une dizaine de minutes, il me semble qu’il réendosse son costume d’ostéopathe et applique ses mains, notamment, sous mon aisselle et sur ma poitrine musclée. Rien d’anormal, de nouveau. Je ne sous-entends absolument rien de déviant. Juré. Je pense à notre époque.
Qu’en serait-il si j’étais une femme ?
Encore une fois, je ne veux pas jeté l’opprobre sur mon kiné. Cependant, les gestes qu’il pratique sur mon corps d’athlète seraient, me semble-t-il, sujet à caution sur celui d’une femme et, bien plus encore, sur celui d’une jeune fille.
Je suppose que ma réflexion vous parait naïve, voire stupide.
Bien entendu, leur profession amène de nombreux médecins masculins à manipuler, palper des femmes. L’immense majorité exerce la médecine sans arrière-pensées (quelques déglingués chez les toubibs comme ailleurs), malgré tout, depuis #metoo, j’imagine que leurs gestes sont encore plus réfléchis qu’auparavant.
Petite anecdote qui inverse les rôles.
Lorsque je me suis trouvé hospitalisé suite à une pancréatite, j’étais suivi par une très jeune médecin, une interne. Pour s’enquérir de mon état, elle devait palper mon abdomen. La première fois, elle s’approcha avant de prétexter des mains trop froides pour éviter de me toucher. La seconde fois, elle roula les draps et la couverture et appliqua ses mains sur ceux-ci, restant, de fait, à une dizaine de centimètres de ma peau. Plus tard, je parlais de cette jeune femme à mon médecin traitant qui me demanda son nom afin de ne jamais l’accepter en tant que stagiaire. Il était furax. Je ne connaissais pas le nom de la demoiselle.
Non, mais sérieusement.
© Gifnem29 – septembre 2022
Jours d'humeur 
Personnellement je suis très mal a l’aise avec des hommes médecins.
J’avais déjà un kiné qui me demandait d’enlever entièrement mon haut pour me masser le dos…
Bizarrement avec ma kiné (donc une dame..) actuelle, je ne me suis jamais retrouvée à demi à poil… Et elle gère toujours les mêmes zones que l’ancien kiné. Elle a dû me rassurer plusieurs fois pour que je me détende vraiment lors des séances.
Au final, j’ai pas confiance en les hommes médecins. Trop peur de l’abus. Et du manque d’empathie. (Meme si une femme peut faire de même..mais j’ai pluss de risque d’avoir un homme qui me dise que mes douleurs quelques soient, sont dans ma tête…
Alors qu’au final, quand je suis avec un bon médecin, bah on trouve d’où vient la source de la douleur. Comme par hasard. )
PS : si un médecin (ex le kiné qui met sa main sur la poitrine pour la manipulation) indique les gestes qu’il va procéder, sera sur la poitrine et pour quelles raisons, je me sentirai plus en sécurité…
PPS : dans ma régions, il y a eu, il y a peu, une condamnation d’un kiné qui a eu des attouchements envers plusieurs femmes en prétextant que c’était normal pendant la séance..
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Je vous comprends, mais c’est dingue d’avoir peur en allant consulter un médecin.
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Entre le manque de discernement, le manque d’empathie, les phrases assassines qui vous culpabilise pluss qu’autre chose, les actes chirurgicaux sans attendre que l’anesthésie fasse effet.. oui j’ai pas confiance dans le corps médical.
J’ai toujours peur de tomber sur un abrutis qui va me faire pleurer a la fin de la consultation.
bref j’en ai connu des choses et entendu beaucoup aussi via ma mère.
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Voilà, (l’une de nombreuses raisons) pourquoi j’ai peur de mes compatriotes. Il y a 25 ans, à l’université, j’ai dû aller à l’hôpital et la réceptionniste m’a demandé si j’accepterais une femme docteur. J’ai dit « Elle est professionnelle, non ? Pourquoi pas ? » De nos jours, il serait sexiste de dire non, mais c’est presque impossible de l’imaginer acceptable à l’inverse. On a bien perdu notre bon sens. (Ouais, ouais, peut-être pas récemment.)
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c’est pour cela que je choisis, le plus possible des medecins de mon sexe
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C’est compréhensible, je pense, mais un peu dommage aussi.
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Vous avez trouvé la perle rare, un kinésithérapeute qui s’occupe personnellement de vous pendant 30 minutes, c’est un saint ! 🙂
Sinon, et la capsulite, comment va-t-elle ? Le ping-pong vous améliore-t-il ?
Biche l’Inquisitrice 🙂
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C’est gentil de demander. Pour l’instant, le ping m’apporte plus de nouvelles douleurs, j’enrage, mais je pense que c’est dû à mon manque de condition physique. Bonne journée.
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Je n’ai pas d’appréhension sur le fait que le professionnel de santé soit homme ou femme.
J’ai l’exemple inverse. J’ai consulté une femme pendant des années. Ce n’était jamais une partie de plaisir mais, bon, je me disais que c’était normal. Puis, exceptionnellement, j’ai consulté un homme. J’étais pleine de préjugés (vous aurez sûrement deviné de quelle spécialité il s’agit).
Sortie de cette consultation, je ne suis plus retournée chez la dame, m’étant rendue compte que ses gestes étaient à la limite de la maltraitance et son matériel complètement dépassé.
Je pense qu’en tant que patient, on a aussi le droit de dire non si l’on ne souhaite pas se dénuder par exemple. Il faut aussi que les patients sachent s’imposer et ne pas entretenir la toute-puissance de ceux qui scandent haut et fort le nombre d’années d’études nécessitées par leur profession.
Le ping vous malmène mais à long termes le pong vous apportera la musculature assez souple et résistante pour contrer la capsulite voire l’éradiquer totalement.
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C’est vrai ? Merci, je vais passer une bonne journée (je parle du dernier paragraphe).
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« Terme » sans S, c’est mieux.
Je ne sais si c’est une vérité vraie mais en tout cas, l’exercice peut aider.
En tout cas, cela ne pourra que vous conduire à une victoire fracassante pour l’élection de Monsieur Univers. A ce propos je viens de recevoir l’accusé de réception de votre dossier d’inscription. Je vous tiens informé de la suite. Le slip léopard est lavé et repassé.
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C’est vrai que le dernier monsieur Univers était champion de ping-pong, et celui d’avant champion de badminton.
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Il n’y a pas eu un champion de curling aussi ?
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Elle est lourde la pierre !
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Chacun porte son fardeau.
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Pour moi, c’est un faux problème. Le corps médical a les aptitudes et les compétences pour gérer hommes femmes et enfants dans le seul registre qui compte : la santé. Un/une chirurgien/ne qui vous trifouille les tripes est-il/elle un/e vicelard/e, un proctologue ou un dermatologue (etc etc) un être démoniaque? Il faut arrêter les fantasmes et surtout choisir, quand on le peut, le médecin qui vous donnera la meilleure médecine.
PS: pour l’instant, je me tiens à distance de tous ces experts de santé, certainement par une peur animale, et certains manques de moyens si jamais il faut se faire hospitaliser quelques mois…
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À l’heure du toucher rectal inévitable à mon âge, un jeune médecin blanc-bec, pour me rassurer, me dit : Du calme, Henri, il s’agit surtout de ne pas avoir une érection. Mauvais patient, peut-être, je m’appelle Luc. Réplique : pas de souci, c’est moi Henri.
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Très bon. J’ai bien ri, merci.
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