Je ne sais pas vous, cher lectorat attentif, mais moi, parfois, je me demande.
Aujourd’hui, j’ai subi une épreuve. Comme voici trois ans.
Il a fallu que je me prépare. Physiquement et psychologiquement. Mon corps allait souffrir, mais mon esprit aussi. Du sport et de la méditation.
J’ai passé le test d’effort chez mon cardiologue.
Je gardais un souvenir épouvantable de mon dernier passage dans la salle de torture. Le cardiologue et son assistante m’attendaient. Pas un bonjour de l’homme, un rictus gêné de la femme. Allez hop, torse poil, des électrodes partout et en selle. Bon, un vélo d’appartement, aucun problème. Je fais, régulièrement, dix kilomètres sur le mien lorsque le temps est vraiment trop mauvais pour sortir marcher. Sauf que je préfère tourner vite les jambes plutôt qu’augmenter la résistance. Chez le toubib, la difficulté va croissante si bien que j’ai eu l’impression de grimper le Mont Ventoux, deux fois. J’ai fini en eau, exténué, les jambes en coton, et en pétard car le médecin m’engueulait car je ne tenais pas la cadence. A la fin, la dame a été très gentille, toujours aussi embarrassée de la muflerie de son patron.
Cette fois, c’était très différent. Tout d’abord, le doc n’était pas présent. C’est une jeune femme très sympathique qui s’est occupée de moi. Elle me demandait sans cesse si tout allait bien. Je lui ai conté mes mésaventures précédentes, elle a compati et m’a pris dans son giron pour me consoler (je peux rêver, non ?). Puis elle m’a annoncé que j’avais performé davantage que l’autre fois.
J’étais fier comme si j’avais tenu un bar-tabac.
Non, mais sérieusement.
© Gifnem29 – octobre 2022
C’est sans doute cela le pouvoir des femmes.
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J’aime bien cet épisode. Il me rappelle une expérience, dont je parle dans le chapitre consacrés aux médecins que je n’ai jamais consultés, dans mon texte Ma vie en monovision, toujours en lecture libre dans une page spéciale sous le titre de mon blog! Voici un extrait:
Un ami médecin, rencontré au Club Alpin, avait insisté pour que je me rende chez un confrère, célèbre cardiologue, intéressé de voir un sportif entraîné pour comparer certaines données avec ses patients habituels, souvent âgés, convalescents, cachectiques, au souffle court et la ‘pompe’ faible. J’accepte, et c’est en slip, bardé de sensors sur tout le corps, que je monte sur le tapis roulant pour un léger trottinement. A la vue dubitative du grand ‘chaman’, je lui suggère de ‘mettre un peu de gomme’. Il me conseille de me tenir aux barrières latérales. J’éclate de rire et c’est un peu vexé qu’il pousse le potentiomètre de l’engin au maximum, ce qui ne devait pas lui arriver souvent.
Et moi de courir, très à l’aise, bien sûr sans appui. Après plus d’une minute de ce régime les cadrans s’animent un peu pour indiquer 130 pulsations, et je lui dis qu’il faudrait doubler la vitesse du tapis, déjà à fond, pour arriver aux 180 pulsations d’un sprint à pied, à vélo ou à ski de fond !
Sa conclusion : A ce régime, mes patients habituels, relevant souvent d’opération et de transplantation du cœur, auraient depuis longtemps passé l’arme à gauche, mais un immense merci d’avoir accepté de vous soumettre à cette séance !
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Bravo les Artabans ! Vous voilà… capables d’acheter des timbres, maintenant, l’un pour écrire à Cornelia et l’autre pour réclamer le remboursement à la MGEN !
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Vous êtes le vaincu le mon cœur.
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Oh ! Je suis choqué madame !
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J’espère bien ! Mais si je suis allée trop loin, je grimperai jusqu’à Notre Dame de Fourvière en me flagellant avec des orties fraîches.
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Des ronces s’il vous plait. Seriez-vous folle de la messe ?
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Oh oui ! Car la bible est souvent bien outillée.
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Rhooo !
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