Je ne sais pas vous, cher lectorat attentif, mais moi, parfois, je me demande.
Notre cher gouvernement bien-aimé nous a mis en garde. Si nous mangeons trop d’électricité cet hiver, nous risquons de subir des coupures. J’ai vu, dans la boite à cons, le sieur chargé d’abaisser la manette si vous vous servez de votre grille-pain après 20H. Il présentait bien, propre sur lui, bonne articulation. Pourtant, officiellement, il est l’homme le plus détesté de France. Je serais lui, je ne sortirais pas sans un cache-nez et des lunettes de soleil.
Ces coupures éventuelles m’interpellent.
Que le pauvre citoyen subisse les décisions arbitraires des décideurs, rien de nouveau sous les nuages. Mais quid des services publics ?
Les hôpitaux seront-ils épargnés par les interrupteurs ? J’ose espérer que la réponse est affirmative. D’ailleurs, j’étudie la possibilité de me faire hospitaliser pour passer l’hiver au chaud. En revanche, si je ne m’abuse, docteur, il me semble que des personnes dont la vie dépend d’appareils électriques, comme des respirateurs, demeurent à domicile pour alléger la charge de travail dans les établissements de soins. Leurs maisons seront-elles ciblées afin que les économies d’énergie ne se transforment pas en maladocide (oui, j’invente des mots, kestuvafaire ?)?
Et les feux tricolores ? On en parle des feux tricolores ? Non, parce que en fait, si vous n’avez pas eu votre permis de conduire dans une pochette surprise, vous savez lire les panneaux et, par conséquent, vous savez si vous vous trouvez sur une route prioritaire ou pas. En réalité, ce sont les autres le problème, les cons qui vont accrocher votre automobile en étant en tort à 100%, mais qui vont vous hurler au visage en postillonnant, et vous traiter d’incapable et d’imbécile. Si vous êtes bien certain de votre droit, un petit conseil, proposez au crétin de régler le litige en appelant les forces de l’ordre qui en profiteront pour effectuer un contrôle d’alcoolémie, voire de stupéfiants. Une chance sur deux (large) que le malhonnête signe votre version du constat amiable, certes en grognant, mais la queue entre les jambes.
Il parait qu’il ne faut plus parler de « coupures », mais de « délestage ». Définition de « délestage » : Lâcher du lest ; exemple » Jean-Claude devait lâcher du lest pour permettre à sa montgolfière de remonter dans les cieux cobalt. Mais cette andouille avait déjà balancé tous les sacs de sable. Il jeta donc sa montre et ses chaussures. Ses obsèques se déroulèrent sur les lieux même du drame car son corps ne fut jamais retrouvé. »
Non, mais sérieusement.
© Gifnem29 – décembre 2022
Petite remarque: Une montgolfière n’embarque pas de lest… La manoeuvre de de montée est est réalisée par la chauffe au propane au moyen des brûleurs. Les fameux sacs de sable s’utilisent dans les ballon libres, soit ceux dont la sustentation est assurée par du gaz, donc de l’hydrogène ou de l’hélium!
Bon vol!
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Bonjour, et bien je ne peux qu’approuver ce billet, tout y est écrit, bien dit, quelle misère Mon Dieu, nous n’avons pas de chance , nous les « sans dents » nous seront les premiers impactés par ces coupures, au pardon, ces délestages! de ce pas je vais chercher une bonbonne de gaz pour mon fourneau de camping! amicalement MTH
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je comprends votre colère, mais toutes ces polémiques m’exaspèrent. il n’y aura peut être pas de delestage, de coupures ou autres, trop de bruits pour rien. Mais bien sûr, toujours les mêmes qui seront victimes, une seule solution, devenir très riche
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Trop tard , je ne serais jamais très riche mais ce que j’ai me suffit , si tous les pauvres étaient comme moi, ce serait l’idéal Bon après-midi MTH
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Si les feux de signalisation ne fonctionnent plus à un carrefour (ou clignotent orange), je crois que l’on applique la priorité à droite… ou bien on accélère sans regarder comme moi (j’ai un magnet Saint-Christophe sur la planche de bord de l’Aston-Martin, aussi je ne risque rien… ).
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