Je ne sais pas vous, cher lectorat attentif, mais moi, parfois, je me demande.
En 2016, lorsque j’ai décidé de tenter ma chance dans le monde de la littérature, je pensais que le plus difficile était de trouver un éditeur.
Certes, il ne faut pas négliger une étape importante, l’écriture. Certains auteurs ont tendance à oublier ce détail. Mais, dans ce billet, je vais éviter de dire du mal.
Donc l’éditeur. Le roi et le tyran. L’ami et le traitre. Le frère et l’adversaire (prière de décliner vous-mêmes au féminin ; ça se dit une « tyranne » ?). J’ai attendu quatre ans avant d’en trouver un. Et encore, j’avais plus ou moins laissé tomber l’affaire, et c’est le hasard d’un concours (que j’ai gagné ex-aequo avec deux autres) qui a permis à « Dossiers froids » de voir le jour en novembre 2020 alors que j’étais passé à une autre histoire depuis longtemps. En mars 2021, j’ai expédié mon deuxième manuscrit à mon éditeur. En novembre de la même année, j’ai reçu une réponse positive pour une publication en mai 2022. J’étais très content car ce manuscrit n’avait, jusqu’alors, été relu par personne (« Dossiers froids » était passé entre les mains de ma tante qui m’avait asséné un laconique « J’ai lu largement pire »). Puis, plus de nouvelles. En mars 2022, j’envoie un mail à Ouest-France et le sieur qui s’occupe de moi me répond que, comme je n’ai pas répondu à son précédent mail, la publication est repoussée à mai 2023. Or je n’ai JAMAIS reçu ce fameux mail.
Forcément, il a nié. Il a refusé d’admettre que l’erreur venait de lui. Et, j’ai du mal à croire à un bug.
Finalement, mon deuxième roman paraitra en mai 2023. Enfin, en principe.
Comme je vous l’ai raconté l’autre jour, une dernière relecture, vu que j’avais terminé la rédaction depuis presque deux ans, s’est avérée catastrophique. Une énorme erreur fichait tout par terre. J’ai, je crois, réussi à rattraper le coup et envoyé la dernière mouture en précisant qu’elle annulait les deux envois précédents.
Grâce à notre Justin d’outre-Atlantique, j’ai appris que « Le détective et la comtesse » était disponible en pré-commande sur de nombreuses plateformes. De nouveau, merci Justin.
Sauf qu’un truc ne colle pas.
En effet, j’attends, incessamment sous peu, un mail ou un coup de fil de la correctrice qui a, en ce moment, mon manuscrit entre les mains (enfin, sous les yeux). Donc, mon éditeur propose en pré-commande un bouquin dont le texte n’a pas reçu l’approbation définitive de la grande manitou de l’orthographe et des erreurs de chronologie. Je vous avoue que j’en reste assez pantois. D’accord, il reste deux mois avant sa commercialisation, mais, après tout, j’ai peut-être écrit une bouse intergalactique irrattrapable (si, c’est possible !). Le sieur que j’appellerai mon agent a lu la version contenant la bourde. Autant dire qu’il n’a pas lu « Le détective et la comtesse ». Soit il est négligent, soit il a une confiance totale en mon immense talent.
J’ai écrit, plus haut, que je ne voulais pas dire de mal. Je précise donc que mon agent est un garçon sympathique qui a, sans doute, commis une erreur. Bon, le temps a filé et mon deuxième livre sera dans les rayons de toutes les bonnes librairies dans deux mois.
Enfin, en principe.
(pardon pour cet article un peu autocentré)
Non, mais sérieusement.
© Gifnem29 – m&m’s 2023
C’est bien de donner des nouvelles, bonne nuit
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Bonne nuit itou.
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Je bous d’impatience.
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Attention ! Ne débordez pas !
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Pré-commandé chez Lireka.
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La pression !!!
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Hâte de voir la parution !
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Merci, c’est gentil !
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C’est malgré ces retards une bonne nouvelle 😊
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Je croise les doigts (ce n’est pas pratique toute la journée).
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Ben… écris vite les 4 bouquins suivants et fais un unique envoi groupé pour être certain qu’ils paraissent en 2025, 27, 29 et 31 ! Un livre tous les deux ans, c’est un bon rythme, non? Tu reliras celui de 2025 en 2024… etc! Et tant que tu y es, fais-toi du mouron une bonne fois pour toutes et puis plus du tout, après. Qu’en dis-tu ? C’est-y pas du bon conseil, ça ?
C’est pas moins absurde que promettre une édition d’un bouquin qu’on n’a pas lu à un écrivain consciencieux qui se met la rate au court-bouillon parce qu’il a le respect de son lectorat pourtant totalement disposé à le lire, quoi qu’il arrive et quelle que soit l’attente. Fighting !
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Merci, c’est bien gentil tout cela…
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Ubuesque ! On n’imagine pas tout cela lorsque l’on se contente de lire et d’apprécier.
CJ devra tomber entre de bonnes mains, je vous le dis.
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Sinon, je vous envoie causer à l’éditeur. Il verra de quel bois vous vous chauffez.
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Je vous confirme que je lui dirai le reste. Il serait grand temps que certains descendent de leur tour d’ivoire et ouvrent un peu les écoutilles.
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CJ?
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Merci pour le ‘j’aime’ mais ce n’est pas une réponse à ma question. Donc c’est quoi CJ?
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Sinon, on en est où ? « mépris » 979
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Grâce à vous, trouvé en 13 coups. Gloups, je ne suis pas fière.
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Ok, donnez-moi le 985 svp
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« Incinération »
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Mince, quel rapport avec le mépris ! Allez 989; et hop, au lit !
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Aucun, sauf quand on connaît le final… Au lit ? Oh, non, « ne me mettez pas de côté » !
Le 989 « épuration » serait plus proche.
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De la crotte, je bloque ! Sinon, ça va vous ?
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Oui, ça va. C’est sport mais ça va. Sauf que je n’aime pas le sport.
Et vous ?
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J’attends… J’ai l’impression de passer la moitié de ma vie à attendre l’autre moitié.
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C’est pénible. Demain sûrement. Ça va être votre fête.
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Ma fête ? Ben merci dis donc !
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Je vous en supplie. Vous êtes tout de même le saint patron des soirées mousse.
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Oui, mais c’est le 17 bounty.
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Mince ! Oh la honte, j’allais appeler mon père demain. Double bide. Vous avez raison, au lit.
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Votre père se prénomme Patrick ? (Bounty, j’en doute)
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Absolument. Un Pat’, un vrai.
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Siouplé…
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Allez Pépita !
En deux : « greffe »
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Heu… Barjabulle ?
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amputation ?
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« Échec »
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mat ?
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Ooohhhh ! Mais, Pat’, que vous arrive-t-il ? (J’essaie de prendre la voix de Marie-Ange mais c’est un bide, j’ai une vieille rhino moisie. C’est plus Jeanne Moreau, là)
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Essayez Laurent Broomhead.
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Avec ma tête de balai, oui, ça se rapproche.
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Hop hop, réglé en 25 coups !
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Rhoooooooo ! en 38.
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rejet, ok.
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Aaaahhhh ! (Avec la voix d’E.T.). Téléphone maison.
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