
L’univers à portée de main – Christophe Galfard – J’ai lu (Flammarion)
J’aime beaucoup les livres de vulgarisation scientifique. C’était très à la mode dans les années 90, avec Hubert Reeves, notamment. Que des savants très occupés prennent sur leurs vacances pour essayer d’expliquer des trucs d’une complexité sans nom à des ploucs moyens, je trouve cela fort méritoire.
Christophe Galfard ne fait pas partie de cette catégorie. Son livre devrait s’intituler « L’univers apporté demain, ou après-demain, pas tout de suite en tout cas, vous êtes bien trop cons ».
En gros, j’ai compris un mot sur dix. C’est tellement compliqué que mon cerveau m’intente un procès.
J’aurais dû me méfier. Le bandeau du bouquin annonce « Meilleur livre de sciences, élu par la rédaction de Lire ». J’avais même entendu mon ami François proclamer que ce livre se lisait comme un roman. Ben mon vieux, on ne lit pas les mêmes romans lui et moi. Ceci dit, je m’en doutais un peu.
J’ai mis près de trois mois à lire ce pensum aux ouatères. Si vous êtes constipé, c’est tellement chiant que je vous le conseille.
En principe, je ne vous propose pas de citation, mais cette fois, je vous donne le truc le plus intéressant de l’œuvre pour vous faire gagner du temps. Page 584 (en plus !) :
« Même la relativité générale d’Einstein, formulée il y a cent ans, est encore mystérieuse, et ses applications presque inexistantes. Pour l’heure (…) cette théorie de l’espace et du temps nous a donné le GPS. Uniquement le GPS ».
Tout ça pour ça.
Non, mais culturellement.
Jourd’hu
Lol ! mais vous l’avez fini, bravo
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Oui, je suis un héros.
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