Chess

Le sachiez-vous ?

Aussi loin que remontent les fouilles archéologiques, les scientifiques ont toujours trouvé traces du jeu d’échecs.

Dès la préhistoire, nos ancêtres chasseurs cueilleurs se détendaient, le soir à la veillée, en disputant d’âpres parties acharnées. A l’époque, pas de couleurs, les pierres jouaient contre les terres, et c’étaient les pierres qui commençaient. Des paléontologues ont retrouvé un jeu complet, dans le nord de la Belgique. C’est ainsi que nous savons, avec certitude, que, si les pions existaient déjà et ressemblaient à des crottes de sangliers constipés, les tours étaient remplacées par des arbres, les cavaliers par des diplodocus, la reine par un homme muni d’un gourdin et le roi par un homme muni de deux gourdins. Seuls les fous étaient déjà fous.

Dans l’antiquité romaine, les échecs se jouaient essentiellement lors des jeux du cirque. Les pièces étaient remplacées par des chrétiens et le terme « mangé » revêtait un aspect réaliste dans la mesure où les lions se chargeaient d’évacuer les éléments sacrifiés.

C’est au Moyen-Âge que les couleurs apparaissent. Au début, ils avaient choisi vert et bleu. Toutefois la difficulté à fixer le vert les obligea à abandonner le projet. Ils se mirent alors d’accord sur rouge et rouge, mais ce jour-là, ils étaient saouls comme des cochons. Finalement, ils optèrent pour le blanc et le noir car c’était les teintes naturelles du bois utilisé pour confectionner les figurines.

Il faudra attendre la renaissance pour que l’Italien Gino Pantani soit le premier à comprendre l’intégralité des règles du jeu d’échecs et, dans la foulée, invente le « coup du berger » pour battre à plates coutures les rigolos qui croyaient maitriser le sujet.

Deux éléments assez inexplicables accompagnent les échecs depuis fort lointain.

Tout d’abord, les blancs jouent contre les noirs, et les blancs commencent toujours. Personne n’est choqué ? D’autant que, statistiquement, les blancs gagnent dans 59,67 % des parties. Ne serait-ce pas un symbole dissimulé de discrimination ? Il parait que le Ku-Klux-Klan aurait voulu que le jeu d’échecs devienne son symbole, mais ces joyeux progressistes durent renoncer lorsqu’ils se rendirent compte qu’aucun d’entre eux ne parvenait à constituer un full aux as.

Ensuite, il est de notoriété publique que les plus grands maîtres du jeu d’échecs sont les Russes. Spassky, Karpov, Kasparov étaient russes, soviétiques même. Certes, les puristes considèrent l’Etasunien Bobby Fisher comme le plus grand de tous les temps, et les maître actuels sont souvent Indiens ou Pakistanais, il n’empêche que le sens de la stratégie semble l’apanage des Ruskofs. J’écris cela, je n’écris rien…

Mon expérience personnelle avec les échecs est très limitée. J’ai souvenir d’avoir perdu contre mon hamster. Je n’ai jamais possédé de hamster.

Pour clore en fanfare cet article passionnant, je vous conseille d’écouter ou de réécouter « One night in Bangkok ». En effet, cette chanson, interprétée par Murray Head, est issue d’une comédie musicale intitulée, je vous le donne Emile, « Chess ».

Non, mais sérieusement.

Gifnem29

9 commentaires sur “Chess

  1. Les échecs j’ai commencé tôt et j’ai fini d’y jouer à peine plus tard. Trop de coups d’avance à retenir pour une distraite ! Du coup je joue aux dames avec mon chat et ça me donne l’impression d’être plus maline que lui…

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    1. Problème de l’échiquier Sissa :

      « On place un grain de riz (ou de blé) sur la première case d’un échiquier. Si on fait en sorte de doubler à chaque case le nombre de grains de la case précédente (un grain sur la première case, deux sur la deuxième, quatre sur la troisième, etc.), combien de grains de riz obtient-on au total ? »

      On obtient ainsi 18 446 744 073 709 551 615 grains.

      Si l’on se base sur la production annuelle de riz à l’heure actuelle (479 millions de tonnes par an), il faudrait un peu plus de 1 539 années pour réunir tous les grains de riz nécessaires à la réalisation de ce problème. Mais si l’on considère le temps de conservation du riz qui est d’un peu plus de 30 ans. Il serait en réalité impossible de fournir le riz nécessaire à ce problème, à moins d’augmenter la production de riz d’au moins 5 100 % soit de multiplier la production actuelle par 52.

      Coluche disait qu’en Chine, plus y a de fous moins il a de riz.
      Je ne sais pas ce qu’il aurait pensé du nouveau Tsar russe…

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  2. J’ai fait des tournois d’échec dans ma jeunesse pour le plaisir de mes parents et je n’ai gagné que des medailles de participation… Ce jeux est un jeux de fou … chez nous c’est jeux de plateau en famille, on préfère se castagner à plus de 2 quoi … J’admire et retiens la crotte de diplodocus constipé pour les pions, c’est complètement dingue que ça ait existé si tôt !

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