L’inspecteur Sadorski libère Paris – Romain Slocombe – Points Policier (Robert Laffont)
Il est des personnages que l’on aime détester ou que l’on déteste aimer, c’est selon. Dans le genre héros salopard, j’ai rarement lu aussi efficace que Léon Sadorski. C’est assez étrange, d’ailleurs, car l’auteur et l’éditeur ont jugé plus prudent de préciser, en préambule, qu’ils ne cautionnaient pas les agissements de ce vieux Léon.
Bien que ce roman soit un peu « dense », c’est un vrai bonheur de lecture. Slocombe doit passer des semaines entières à se documenter avant de se lancer dans la rédaction de ses histoires. On apprend énormément sur l’occupation et la collaboration pendant les années sombres de la seconde guerre mondiale. Le rythme de narration est extrêmement soutenu, on ne s’ennuie jamais.
Mieux encore, j’ai éprouvé un léger blues lorsque j’ai tourné la dernière page. J’ai très hâte de lire la suite.
Précipitez-vous.
Non, mais culturellement.
© Jourd’hu – décembre 2022
Jours d'humeur 
Passionnant effectivement, comme tous les Sadorski de Romain Slocombe. Le travail de préparation et de recherche historique est tout simplement énorme. Quel salopard ce Sado, et pourtant, parfois, on se surprend à éprouver de la pitié pour lui. Mais ça ne dure jamais très longtemps. Je lirai prochainement le dernier tome, où on se demande bien comment va finir l’IPA Sado (12 balles dans la peau en tant que collabo, ou va-t-il réussir à se refaire une fausse virginité ?).
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alors je note avec impatience
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