
Rivière tremblante – Andrée A. Michaud – Rivages/Noir (Payot)
(Jourd’hu présente ses plus plates excuses à son lectorat adoré pour ne pas avoir respecté le rythme d’une chronique littéraire tous les deux jours, mais hier, il a mangé des petits pois frais, et c’était super bon ; en vous remerciant)
Ce roman n’est pas à proprement parlé un thriller. C’est plutôt une quête.
Le sujet ne m’emballait pas. Des enfants disparaissent. J’en ai lu tant, des histoires de pédophiles, de maniaques, de dingues. Toutefois, madame Michaud ne traite pas son intrigue de manière classique. La recherche du ou des coupables n’apparait qu’en filigrane dans le livre. L’auteure met l’accent sur les dégâts collatéraux occasionnés par des disparitions inexpliquées.
C’est un roman dense, exigeant, parfois un peu lent, mais je suppose que cette lenteur est voulue pour traduire les longs, très longs moments de solitude de celles et ceux qui s’en veulent de ne pas avoir agi au bon moment, ou d’avoir agi en dépit du bon sens.
A ma grande surprise, j’ai apprécié cette lecture. Notamment pour un détail. Madame Michaud est une Canadienne francophone, et son écriture traduit ses origines, légèrement, mais suffisamment pour donner au lecteur français un petit goût d’exotisme assez agréable.
Non, mais culturellement.
Jourd’hu
pourquoi pas !
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