
Ressacs – David-James Kennedy – Pocket (Fleuve noir)
Avez-vous déjà remarqué que le mot « ressac », à l’envers, en boustrophédon donc, donne « casser ». Incroyable non ? Mais assez logique au fond. Les vagues qui s’écrasent sur la plage avant de refluer, ne dit-on pas qu’elles cassent ? Et comme elles s’en vont, je rajouterais qu’elles se cassent. C’est bien foutu la langue française, hein ? Par ailleurs, l’anagramme de « ressac » est « crasse ». Or, les vagues qui se retirent abandonnent derrière elles des larmes d’écume. Contrairement à une idée reçue, l’écume est loin de symboliser la propreté de l’eau. En réalité, c’est l’inverse, l’écume est pleine de cochonneries. Dingue non ?
On peut même aller plus loin. Si vous changez trois lettres à « ressac », vous pouvez faire « navire ». Encore mieux, enlevez six lettres à « ressac » et il ne reste rien. Et « rien », n’est-ce pas l’immensité tout comme la mer ?
Sinon, j’ai lu « Ressacs ». Correct. Sauf que c’est un peu pénible ces personnages qui enquêtent et ridiculisent la police. Sauf que c’est un peu pénible ces auteurs qui s’évertuent à compliquer leur intrigue et qui finissent par s’y fourvoyer eux-mêmes. Sauf que c’est un peu pénible ces romans dans lesquels il fait toujours mauvais temps. Sauf que c’est un peu pénible les histoires qui se déroulent dans des hôpitaux déserts la nuit.
Non, mais culturellement.
Jourd’hu
en gros, je passe
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En gros, vous faites bien.
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Et pour les autres ?
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Lesquels autres ?
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Ben, les autres, les pas gros.
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…
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